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Raikkonen, Prost…Top des pilotes de F1 payés à ne rien faire

9 décembre 2011 à 8:09 par Marc Limacher

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Kimi Raikkonen bientôt de retour en F1 - @Iconsport

Kimi Raikkonen - @Iconsport

Etre pilote de F1 est un métier risqué, mais avec un salaire mirobolant, aux yeux du commun des mortels. Depuis les années 70, ce salaire est justifié par la peur et le courage, mais certains pilotes ont aussi obtenu de gigantesques salaires… pour ne pas courir. De Kimi Raikkonen en passant par Nigel Mansell et Alain Prost, retour sur l’histoire.

1. Kimi Raikkonen
Le plus gros dédommagement accordé à un pilote pour qu’il ne coure plus a été accordé à Kimi Raikkonen. Le champion du monde 2007, alors pilote Ferrari s’est vu offrir deux options par le président de Ferrari en Septembre 2009 : un salaire de 28 millions d’euros pour 2010 et une prime de 10 millions d’euros, s’il occupe un baquet dans une autre équipe, ou alors 17 millions d’euros, si le pilote finlandais accepte de ne pas courir en Formule 1 sur une période de 18 mois. L’entourage du champion a décidé la seconde option ce qui a permis à Raikkonen d’obtenir un dédit de 45 millions d’euros pour la saison 2010.

2. Nigel Mansell
Le second pilote à obtenir un salaire important d’une équipe avec qui il ne courrait pas a été Nigel Mansell. Lors de la disparition tragique d’Ayrton Senna le 1er Mai 1994, la Formule 1 perd une figure importante. A l’époque, Alain Prost prend sa retraite, Mansell est aux Etats-Unis pour des courses sur ovale et Nelson Piquet est déjà au Brésil pour refaire sa vie. Bernie Ecclestone, détenteur des droits commerciaux de la F1, décide de convaincre Mansell de revenir pour quelques courses. A 42 ans, le moustachu anglais revient donc pour seulement 4 courses en 1994 pour la modique somme de 1 millions de dollars le GP. Un record pour l’époque. Il prend la place de Senna chez Williams et obtient même de l’équipe anglaise un accord pour 1995, sur les mêmes bases financières. La victoire de Mansell lors de l’ultime course du championnat 1994 ne sert à rien. En forme physiquement, le champion du monde 1992 signe malgré tout un contrat avec McLaren en 1995 pour 10 millions de dollars, tout en touchant 1 millions de dollars par GP de Williams la même année ! Finalement, Mansell ne peut honorer son contrat McLaren et doit même rembourser 50% de son salaire. Mais, avec son « salaire » Williams, il touchera un total 22 millions de dollars de deux équipes en 1995, en n’ayant couru que 2 courses.

3. Alain Prost:
Le premier pilote à toucher un salaire pour rester chez lui a été Alain Prost. Nous sommes lors du Grand Prix du Japon 1991. Le français, après la course indique à la presse tricolore que sa voiture est un camion. Scandale chez Ferrari, alors l’équipe qui l’embauche, et licenciement quelques temps plus tard en grande pompe. Ayant signé un contrat de 36 millions de dollars sur la période 1990-1992, Prost devait même devenir Team Manager en 1992, comme l’indique son contrat d’alors. Sans volant forcé en 1992, le champion français touche son salaire Ferrari pour l’année, à savoir 12 millions de dollars. Mais, l’envie de courir est trop forte et des essais pour le compte de l’équipe Ligier, afin de créer un binôme 100% français commence à voir le jour. Toutefois, ce n’est pas du goût de l’équipe McLaren qui propose un contrat à Prost de 4 millions de dollars…pour ne pas courir en 1992 ! Quelques temps plus tard, Alain Prost signera son contrat avec Williams pour 1993 avec un contrat de deux ans. Il n’en fera qu’un seul et touchera 50% de son salaire en 1994 (8 millions de dollars). Retraite oblige. Pour finir, Prost aura touché entre 1992 et 1994 un total de 36 millions de dollars. Une situation qui a permis une réflexion d’Ayrton Senna à son agent (alors le même que celui de Prost), Julian Jakobi : « Il n’a couru qu’une année sur trois. Si tu me trouve un plan du même genre, je signe tout de suite ! ».

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