
La prolongation d’Oscar Piastri chez McLaren Racing pour un accord à long terme signifie que le pilote australien a signé un contrat à 78 millions d’euros au cumul, jusqu’en 2028. L’accord a été trouvé quelques jours avant le Grand prix d’Australie, première course de la saison 2025. Tout un symbole. C’est aussi parce qu’en septembre dernier, une écurie rivale a formulé une offre pour obtenir le concours de Piastri, provoquant une riposte rapide de l’écurie orange et noire sur le contrat du double vainqueur en Grand Prix.
Oscar Piastri a ainsi prolongé jusqu’en 2028 avec McLaren Racing et disposera d’un salaire estimé à 24 millions d’euros par saison en 2026 et 2027 et encore plus en 2028, selon les estimations de notre partenaire et spécialiste depuis 15 ans, Business Book GP.
- vidéo en coursLigue Europa: Le brief-débrief du 8e de finale retour OL-Bucarest (4-0)14/03/25
- Liverpool - PSG : Le débrief express de la qualification parisienne12/03/25
- PSG-Liverpool : Le brief-debrief de la défaite parisienne (0-1)06/03/25
- PSG - Losc : Le brief-débrief de la victoire parisienne (4-1)02/03/25
- Ligue 1: Le brief-débrief d'OL-PSG (2-3)24/02/25
- Ligue 1 : Le brief-débrief express de PSG-Monaco (4-1)08/02/25
L’intérêt de Red Bull Racing
Depuis sa victoire en Azerbaïdjan, l’écurie autrichienne Red Bull Racing estime Piastre comme une cible du futur. Son agent, Mark Webber, est un ancien de la maison. Le contact a rapidement été établi. Premier souci : L’actuel contrat de Piastri avec McLaren cours jusqu’à 2025, avec une option 2026 activée en priorité par l’écurie de Woking. L’idée de Christian Horner était de signer Piastri rapidement en lui proposant un salaire d’environ 16 millions d’euros annuel, à plus que ce qu’il devait initialement gagner en 2026 chez McLaren. Les discussions se sont prolongées. Elles ont duré jusqu’en novembre. En parallèle, la stratégie de Red Bull Racing a aussi été de s’intéresser à Franco Colapinto, jeune pilote Williams qui fait sensation dans le paddock. Mais la véritable cible était bien Piastri.
Piastri et McLaren, une histoire complexe
Au courant des tractations entre l’entourage de Piastri et Red Bull Racing, le patron de McLaren, Zak Brown n’en a pas pris ombrage. Il avait déjà été dans une telle situation avec Lando Norris quelques années auparavant et il estimait déjà l’idée d’une prolongation de son pilote australien. Il faut dire que la destinée de Piastri chez McLaren a été météorique. Arraché à Alpine F1 Team durant l’été 2022, contre un chèque de 8 millions d’euros et un modeste salaire de roockie, il était toutefois indiqué dans l’accord entre l’équipe française et son homologue anglaise que la première pourra le récupérer en 2025, si elle le désire, sauf si l’écurie de Woking active un nouveau contrat.
Cela explique l’empressement de McLaren Racing à signer un nouveau contrat avec le pilote australien en septembre 2023. Cela a annulé le précédent accord. Initialement, Oscar Piastri avait un contrat de deux ans (2023 et 2024 et 1,5 millions annuels), qui s’est transformé en un nouveau contrat couvrant 2024 et 2025, à hauteur de 6 millions d’euros annuels de salaire, avec une option pour 2026 assortie d’une forte augmentation de salaire. Avec ce nouveau contrat McLaren Racing, Alpine F1 Team ne récupéra pas Oscar Piastri pour 2025.
La bonne opération de McLaren pour l’avenir
En prolongeant Oscar Piastri, McLaren Racing réalise une manœuvre brillante, car elle empêche un potentiel maillon faible perturber la saison 2025, ou elle est annoncée comme favorite, après avoir remporté le titre de champion du monde des constructeurs la saison précédente. McLaren en prolongeant Piastri affaiblit aussi la stratégie de Red Bull Racing, qui a dépensé beaucoup d’énergie dans l’affaire. D’ailleurs, la semaine dernière, une rumeur indiquant que McLaren n’était pas satisfait des performances du pilote australien, en lui mettant la pression pour 2025 pour renouveler son contrat, fut l’ultime tentative de déstabilisation dans l’opinion, qui n’a pas eu un échos favorable dans les médias. Le souffle de la frustration.
Suivez BUSINESS/book GP sur WhatsApp pour découvrir et comprendre les structures du business de la Formule 1