Le Stade Rennais n’est pas supérieur aux autres de son championnat, face à la problématique liée au renouvellement des diffuseurs audiovisuels des rencontres. Récemment à la tribune, le nouveau directeur sportif du club breton a trahi des inquiétudes en confiant que cela « peut avoir des conséquences, je n’espère pas trop négatives, en général sur le foot, et sur la Ligue 1 et sa visibilité, ce qui serait absolument… très mauvais ».
Le Stade Rennais s’inquiète de la question des droits TV, mais il se sait « solide »
Pour autant, Frédéric Massara assure et réassure à propos de son club : « On sait qu’on est solides, très solides même ». Quand bien même, tel que nous l’avons observé sur Sportune, le Stade Rennais est l’un des clubs en Ligue 1 qui « dépendent » le plus des droits de la TV, à la lecture des chiffres de la saison comptable de l’exercice 2023, le dernier officiellement publié par la Direction nationale de contrôle et de gestion, le SRFC a la chance sur d’autres de pouvoir compter sur un actionnaire riche et puissant, comptant parmi les plus grosses fortunes mondiales.
Des revenus inégaux qui dépendent de la présence ou non du club sur la scène européenne
A Rennes, les revenus tirés des diffuseurs sont particulièrement variables, sur la décennie 2014-2023 ils oscillent de 25,8 millions en 2015 à plus du double (65,9 M€), en 2021. Ce grand écart s’explique par la présence du club dans les coupes européennes et plus exactement dans ce cas précis, la première participation de l’équipe en Ligue des champions.
C’est la spécificité des données rapportées dans le graphique ci-dessus par nos soins, elles englobent l’intégralité des revenus de la télévision à savoir les recettes liées à la Ligue 1, mais aussi celle de l’Europe, de la Coupe de France, anciennement de la Coupe de la Ligue ou encore du Trophée des champions. Au total sur dix ans, le Stade Rennais cumule 384,601 millions d’euros.