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De Rocky Balboa à Creed, ce héros qui fascine autant qu’il rapporte

15 janvier 2016 à 20:50 par Marc Limacher

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Rocky Balbao revient dans un septième opus intitulé Creed. - @DR

Rocky Balboa revient dans un septième opus intitulé Creed. – @DR

Rocky Balboa. Le nom est connu d’une majorité d’entre nous et pourtant ce personnage de fiction n’a jamais existé qu’au travers de l’acteur Sylvester Stallone, qui en 1976, réalise le rôle de sa vie. Durant plusieurs années il traînait le scénario de ce film sans convaincre. Ce sera un succès avec 225 millions de dollars de recettes dans le monde. Traduit en valeur monétaire d’aujourd’hui, cela représente près de 965 millions de dollars. Il sera aussi l’œuvre aux trois oscars.

Rocky 2 : La Revanche a eu moins de succès que le précédent, Rocky 3, l’œil du Tigre et Rocky 4 (300 millions de dollars de recette en 1985, soit 678 millions de dollars d’aujourd’hui) seront les plus gros succès de la franchise aux Etats-Unis. Une franchise qui a voulu revenir à ses fondamentaux une cinquième fois, sans succès, avant un come-back en 2006, qui ne cumula que 155 millions de dollars de recette dans le monde. Au total la franchise Rocky cumule 1,248 milliards de dollars (soit en valeur d’aujourd’hui 3.4 milliards de dollars).

Rocky, une histoire en continue qui vaut son juteux business

Plus largement Rocky représente pour de nombreux scénaristes l’évolution d’un héro. Un homme simple qui construit sa vie, en voulant quelque chose qu’il ne méritait pas encore, obtient le titre et s’embourgeoise au point de perdre le contact avec la réalité. Revenant à ses racines, pour reconquérir son titre, perdant son meilleur rival et devenant une icône nationale. Puis revenant aux sources avec difficultés et sur un ring comme si l’on jouait à la Playstation pour un ultime combat, alors qu’il avait perdu sa femme, que son fils avait fait le choix d’un autre chemin, sans son père. Bref Rocky est devenu un homme seul, loin du champion qu’il était trente ans auparavant.

Creed, l’héritage de Rocky Balboa est une élégante manière de compléter l’histoire. Suivant l’évolution de l’âge de son personnage, Sylvester Stallone en devient fragile, touchant, maladroit comme dans le tout premier. Cet opus est ce que l’on appelle désormais à Hollywood un Remakequel (mélange de remake et de suite) et un Legacyquel (suite pour passer le flambeau). Le premier car nous avons l’impression de voir le troisième opus, avec un semblant de cinquième et un final équivalent au premier. Toute la magie est présente, les souvenirs aussi. Permanent. Constamment ce film ne nous emporte pas dans la facilité d’une histoire de sport, il nous rattrape en nous rappelant qu’à l’origine c’est un drame ayant pour décor la boxe.

Le personnage principal a son récit qui ne tombe pas non plus dans la facilité scénaristique. Au contraire. Son histoire débute après 1985 (Rocky 4 et la mort d’Apollo sur le ring) et elle évolue vers la psychologie d’un jeune homme qui se cache derrière le fantôme de son père. Son évolution dans la vie est un passage de l’ombre à la lumière. Une construction qui s’inspire de véritables sportifs et boxeurs. C’est ce qui rend cet opus intéressant. D’ailleurs aux Etats-Unis, le Box office cumule à ce jour 105 millions de dollars, ce qui est un bon score.

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