Il ne reste plus que quatre matchs à jouer, à la Coupe du monde 2023 de rugby, les deux demi-finales et les rencontres de classement. Mais le tournoi est désormais fini pour le XV de France battu ce dimanche soir par l’Afrique-du-Sud (28-29), en quarts de finale. C’est un coup d’arrêt brutal pour tout un pays et un manque à gagner pour bien des filières qui gravitent autour de l’événement : médias, sponsors des Bleus, l’équipementier le Coq Sportif… Et pour le diffuseur de la compétition qu’est le groupe TF1.
Sans les Bleus les tarifs publicitaires de TF1 perdent en valorisation
Parce qu’avec ou sans l’équipe de France, les tarifs de la grille publicitaire ne seront pas les mêmes. Ils varient du simple à presque le double. En mars dernier, la régie commerciale a publié les chiffres, au prochain tour par exemple, un écran de 30 secondes à la mi-temps des demi-finales sera facturé de 140 000 euros brut à 150 000 euros brut aux annonceurs associés. Si la France s’était qualifiée, ils auraient eu à payer entre 300 000 et 320 000 euros.
Avec le XV de France en finale, la pub aurait été la plus chère de l’histoire
C’est évidemment plus dommageable en finale programmée le samedi 28 octobre en soirée. Là, TF1 prévoyait des écrans publicitaires de 30 secondes jusqu’à 350 000 euros brut avec la présence de Fabien Galthié et de ses hommes. Cela dépassait même les prix de la réclame du dernier Mondial de football en décembre dernier au Qatar. Récemment, nos confrères du SportBusiness.club évoquaient le chiffre de 380 000 euros pour l’espace juste après les hymnes, après réajustement tarifaires opéré par TF1.
Sans la France au rendez-vous à Saint-Denis, le dispositif initial prévoit que les publicités visibles à la mi-temps de l’événement se paient entre 175 000 et 190 000 euros. C’est encore plus remarquable à la remise du trophée ; il en aurait coûté jusqu’à 290 000 euros si Antoine Dupont l’avait soulevé. Mais « seulement » 120 000 euros en l’absence du collectif national.