L’AS Saint-Etienne n’a plus d’entraîneur. Le club stéphanois a annoncé, ce samedi en fin de journée, avoir relevé Olivier Dall’Oglio de ses fonctions : « L’AS Saint-Étienne a déchargé Olivier Dall’Oglio de ses fonctions d’entraineur de l’équipe professionnelle à compter de ce jour. Jusqu’à nouvel ordre, l’encadrement de l’équipe professionnelle sera assuré par Laurent Huard, Directeur du Centre de Formation de l’ASSE », dit le communiqué.
L’ASSE aurait un nom en particulier mais il n’est pas libre
Dall’Oglio partant, la question de son successeur se pose naturellement. Un nom est avancé pour lui succéder, celui de Wilfried Nancy qui n’est toutefois pas libre, puisqu’en poste sur le banc du Crew de Columbus, en MLS. Cela supposerait donc le versement possible d’une indemnité sur le transfert, quand l’AS Saint-Etienne a d’autres priorités pour l’hiver, sur le marché des transferts. Et les moyens financiers d’un promu de Ligue 1.
Sur le marché libre, plusieurs techniciens ont le profil, financier, technique, d’expérience… Voire parfois tout cela à la fois. Pour faire notre sélection, nous n’avons retenu que des techniciens français, car il faut en la situation sportive des Verts (présentement seizième donc barragistes), quelqu’un à l’intégration rapide. S’y mêlent des coachs confirment, à de plus jeunes prometteurs, certains sont rompus aux particularismes d’un club qui vise le maintien et deux sont des anciens. Partis avec plus ou moins d’amertume et des bilans contrastés, mais beaucoup de choses ont changé depuis, à commencer par la direction du club.
Deux anciens, trois profils d’expérience et l’éternel Habib Beye
Qui dit course au maintien, dit bien souvent Pascal Dupraz. Le Savoyard a déjà prouvé son savoir-faire en la matière, mais son passage à Saint-Etienne reste teinté de déception et d’une forme d’échec. Que dire aussi de Claude Puel ? Lui est resté plus longtemps chez les Verts et ses compétences, notamment de formateur, ne sont pas à prouver. Il a payé chez les Verts, une rigidité assumée mais pas toujours appréciée, à l’image de sa relation avec le gardien Stéphane Ruffier qu’il a poussé vers la sortie. Puel n’a plus entraîné depuis son licenciement du club.
Avec eux, il y a d’abord l’ambitieux Habib Beye. Son nom revient partout dès qu’un coach est en difficulté. Il a quitté le Red Star pour voir plus haut et plus grand, comprendre en Ligue 1, mais à ce jour les entraîneurs passent, mais lui demeure libre. Il est le seul dans la liste à ne pas connaître l’élite du football hexagonal.
Si sa dernière expérience fut plus compliquée, avec les circonstances atténuantes personnelles qu’il a douloureusement traversé, Stéphane Moulin fut l’homme d’une décennie complète à Angers SCO, qu’il a d’abord hissé en Ligue 1 puis toujours maintenu par la suite. A 57 ans, il est un profil intéressant pour le type de mission à remplir à Saint-Etienne. Philippe Montanier également. Lui aussi a hissé le Toulouse FC de Ligue 2 à la L1 et il a de surcroît mené le club haut-garonnais à la victoire en Coupe de France. Ecarté pour des raisons qui semblent plus diplomatiques que sportives, il est libre depuis la rentrée de la saison 2023-2024.
Enfin Julien Stephan qui, tantôt connait des phases de réussite particulièrement pour ses débuts sur le banc d’une équipe professionnelle, tantôt enchaîne les échecs, au RC Strasbourg d’abord, puis avec le Stade Rennais, cette saison. Par manque de résultats, il vient tout juste d’être écarté du club breton, qu’il avait pourtant contribué à redresser en revenant à sa tête. Si les cycles à son sujet sont vrais, la prochaine étape lui sera alors favorable.