Gérard Piqué a de la concurrence. Sa Kings League, un format hybride mêlant football et divertissement subit l’émergence d’une compétition de même ordre baptisée, la Baller League. Née en Allemagne sous l’impulsion de deux champions du monde, Lukas Podolski et Mats Hummels, cette ligue dissidente reprend plusieurs codes ayant fait le succès de la Kings League, avec des règles revisitées, un draft de joueurs, et une interaction accrue avec les fans grâce à l’implication de célébrités.
La Baller League vient marcher sur les platebandes de la Kings League
Après deux éditions outre-Rhin, le projet vise désormais l’international. L’expansion au Royaume-Uni et aux États-Unis, deux marchés stratégiques où la Kings League n’est pas encore implantée, s’accompagne d’un recrutement de prestige. Ronaldinho et Luis Figo, deux icônes brésiliennes et portugaises du ballon rond et deux anciens vainqueurs du Ballon d’or, seront aux premières loges. Ils côtoieront des streamers comme KSI et iShowSpeed, créant un écosystème unique entre sport et culture digitale.
Ronaldinho, Figo, Pires, Terry ou Ljungberg parmi les têtes d’affiche
Autour de ces têtes d’affiche gravitent d’autres figures emblématiques : John Terry, Robert Pires, Freddie Ljungberg, Jens Lehmann. Les consultants médiatiques Gary Lineker, Micah Richards et Alan Shearer complètent ce casting de choix. Reste à voir si ce modèle pourra prospérer dans un marché concurrentiel où le succès dépend autant de la qualité du jeu que de l’engagement communautaire. Avec un lancement programmé en mars 2025, la Baller League nourrit cette ambition.