L’ancien numéro un mondial du tennis, Roger Federer, vient de franchir un nouveau cap dans sa réussite économique. Selon le magazine Bilan, sa fortune dépasse désormais le milliard de francs suisses en 2024 (environ 1,1 milliard d’euros), une performance qui couronne une stratégie commerciale entamée il y a plus de 25 ans.
Le maestro suisse a bâti son succès financier bien au-delà des courts. Si ses gains en tournois s’élèvent à 130 millions de dollars, ce sont surtout ses contrats publicitaires et ses investissements qui ont fait la différence. Tout commence en 1997 avec Nike, qui mise 500 000 francs sur un jeune espoir de 16 ans. Une collaboration fructueuse qui donnera naissance à la ligne RF, avant un tournant majeur en 2018.
Une fortune dopée par son entrée au capital de On
Cette année-là, Federer signe avec Uniqlo un contrat estimé à 300 millions de dollars jusqu’en 2028, démontrant son pouvoir d’attraction intact malgré l’approche de la fin de sa carrière. Roger Federer compte aussi de nombreuses marques de tous horizons pour l’accompagner, certaines le faisant encore aujourd’hui, comme Rolex, Mercedes-Benz, Moët Hennessy, Lindt, Barilla, Jura Sud, récemment Oliver Peoples, ou encore Wilson, son fournisseur de raquettes lui versant 2 millions d’euros par an.
Mais c’est son entrée au capital de la marque de chaussures On en 2019 (notamment devenue l’équipementier de la Polonaise, Iga Swiatek) qui s’avère décisive dans son ascension vers le statut de milliardaire. La presse suisse nuance toutefois cette croissance exponentielle, citant Lionel Maltese, spécialiste du marketing sportif à l’Université Aix-Marseille elle explique que la notoriété de « Fedex » pourrait s’éroder auprès des nouvelles générations qui ne l’ont pas vu jouer. Sa ligne de chaussures avec On ne devrait pas atteindre la popularité mythique des Air Jordan ou des Stan Smith.