Présent, ce jeudi matin au Palais des Congrès de Paris, pour la présentation des Tour de France hommes et femmes 2023, Michel-Édouard Leclerc célébrait à cette occasion, la prolongation du contrat unissant le distributeur français à ASO, en tant que partenaire majeur des Tour de France.
Quelle est votre réaction, au jour pour Leclerc de prolonger de cinq ans, le partenariat avec le Tour de France ?
Michel-Édouard Leclerc: Je suis très heureux de continuer le partenariat avec le Tour de France. Leclerc est un vecteur de réponse populaire, à des attentes populaires. Nous sommes ancrés dans nos terroirs. Il y a une belle adéquation entre cette carte postale bienveillante que les uns, les autres veulent faire ressortir, à travers le sport. Et puis le sport, c’est la compétition. On est dedans, la concurrence en France s’est diabolisée, mais quand on prend le sport, on en voit le sens, par les valeurs d’efforts, individuels et d’équipes. Je suis content que l’on rempile jusqu’en 2028.
Le choix de reconduire le partenariat jusqu’en 2025 s’est fait sur quoi ?
Michel-Édouard Leclerc: D’abord du grand professionnalisme d’ASO, qui respecte ses partenaires. C’est très important quand nous faisons un partenariat de pouvoir célébrer la confiance entre les équipes qui scellent cet accord. Du coup on a envie de se donner pour faire, au-delà de l’argent, de la présence et de l’accompagnement. J’irai bien sûr un maximum d’étapes pour parler aux équipes, rencontrer le public et les consommateurs. Le Tour de France c’est un lieu d’échange, c’est le vrai réseau social.
Qu’est-ce que ce partenariat apporte à l’enseigne Leclerc ?
Michel-Édouard Leclerc: Le Tour nous apporte l’événement, sa dimension populaire, la production d’images vues à la télévision, des cols, des montées qui sont spectaculaires. Ça attire l’attention. Une marque bénéficie de ce travail d’exposition. J’espère que nous aussi, nous leur apportons à travers nos 18 millions de clients, à travers notre enthousiasme, nous leur apportons aussi le crédit d’une organisation qui, quelques fois est décriée, quelques fois n’est pas regardée dans son impact émotionnel, populaire et sportif. C’est un bel échange.
Comment est-ce vécu par vos collaborateurs en interne ?
Michel-Édouard Leclerc: Il y a 130 000 salariés dans les centres de Leclerc, répartis dans 600 entreprises. Il y a deux catégories qui font le match : les fans de vélo qui y trouvent un regain d’énergie et là on voit, dans les « Tour inside » et toutes les compétitions que l’on trouve en magasin, ce qu’est la passion du vélo. Et il y a ceux qui ne le sont pas, mais qui découvrent cet événement populaire et qui s’y plient avec liesse et joyeuseté. Nous mettons cela en scène commercialement, avec nos partenaires et fournisseurs en local. Ça a un effet interne très positif. Le fait que j’y aille moi-même, pratiquement une étape sur deux, que je rencontre les salariés, les collaborateurs, les fournisseurs ou les élus locaux qui, là, dans ce contexte n’ont pas peur de s’afficher avec la grande distribution, par exemple.
En plus de cette extension, Leclerc est devenu un partenaire du Tour de France féminin. Etait-ce important pour le groupe d’y être aussi associé ?
Michel-Édouard Leclerc: Oui, car cela scelle une évolution sociétale inéluctable, mais moins comme un combat féministe contre une société machiste, que comme un exploit porté et assumé par de jeunes femmes, qui disent la noblesse de leur sport, sans avoir besoin de se jauger par rapport aux hommes. Le Tour des femmes est vraiment un superbe événement sociétal.