Vingt deux équipes sélectionnés, chacune alignant huit coureurs, à ce niveau toutes sont égalitaires. C’est évidemment moins le cas à la lecture des moyens déployés par chaque formation, et pas seulement la part dédiée à la rémunération des coureurs. Quand bien même est-elle logiquement celle qui pèsent le plus sur les dépenses.
Des 50 M€ d’Ineos Grenadier au 8 M€ d’Uno X
Sur ce Tour de France 2023, les budgets varient du simple au sextuple. Ou, formulé autrement des 50 millions d’euros estimés de la puissante et clinquante équipe Ineos Grenadier, au 8 millions de la plus modeste formation norvégienne Uno-X Pro Cycling Team, pour qui cette grande Boucle sera une première.
Rien ne bouge pour les cinq équipes françaises engagées
Entre, il y a notamment les cinq équipes tricolores aux moyens sensiblement identiques sur la précédente édition. C’est que rien ou presque n’a changé parmi les gros partenaires titres, si ce n’est ça et là, la Quick Step de Julian Alaphilippe, désormais associée à Soudal, ou LIDL qui prend la place de Segafredo dans l’équipe Trek.
Tadej Pogacar et Jonas Vingeegard dans des collectifs puissants
A respectivement 35 M€ et 27 M€, UAE Emirates de Tadej Pogacar et Jumo Misma du tenant du titre, Jonas Vingeegard, comptent parmi les plus riches équipes du peloton.
Les budgets des 22 équipes du Tour de France 2023
Equipe | Pays | Budget |
---|---|---|
Citroën AG2R-La Mondiale | France | 23 M€ |
Alpecin Deceunink | Belgique | 13 M€ |
Astana Qazaqstan Team | Kazakhstan | 12 M€ |
Bahrain Victorious | Bahrain | 18 M€ |
Bora-Hansgrohe | Allemagne | 18 M€ |
Cofidis | France | 13 M€ |
EF Education Nippo | Etats-Unis | 12 M€ |