Il appartiendra certainement, dans les années futures, à cette caste d’athlètes à ce point emblématique de leur discipline, qu’ils attirent à eux de très nombreuses marques. Jusqu’à parfois dépasser les revenus gagnés sur le terrain, comme Federer, LeBron James, ou Messi et Cristiano Ronaldo dans le foot. A l’ajout de son dernier partenariat signé avec Panini, Kylian Mbappé gagne 16 millions de dollars de ses sponsors, selon une analyse de GlobalData, la compagnie anglaise, spécialiste de la data et du consulting.
Un jour mieux payé du sponsoring que du PSG ou de tout autre club ?
« Dans les saisons à venir », est-il écrit dans un rapport partagé, l’attaquant du PSG peut envisager doubler les recettes gagnées de ses commanditaires ; il en compte près d’une dizaine avec ceux terminés (Bulk, Good Goût) : Dior, Oakley, Nike, Electronic Arts et Sorare. « Pour les stars du sport d’élite comme Mbappé, leur commercialisation signifie qu’elles peuvent conclure des accords de parrainage approchant, ou même dépassant leurs salaires de club déjà vertigineux, explique Jake Kemp, analyste chez GlobalData. Son nouveau contrat avec le PSG lui rapporterait l’un des plus gros salaires du football mondial, avec des estimations oscillant entre 50 et 70 millions de dollars par an. »
Cinq points qui expliquent l’augmentation du sponsoring pour Mbappé
L’agence londonienne avance cinq points clés pour expliquer l’intérêt croissant des marques pour le champion du monde français et par effet de ricochet, l’augmentation des revenus qui lui sont associés. Il y a d’abord, et naturellement, les succès sportifs, ceux nationaux avec le PSG et internationaux, notamment le rendez-vous à venir avec les Bleus, au Qatar. Ensuite, construire une notoriété mondiale sur les réseaux sociaux. L’intéressé avance vite sur le sujet, puisqu’il repose sur une communauté croissante de 72,5 millions d’abonnés, sur sa seule page Instagram. Cela conduisant pour lui à, « devenir l’un des principaux influenceurs de leur génération ». Enfin, Kylian Mbappé construit son succès commercial en ayant « conscience de sa propre image et de sa valeur ». A ce sujet, Jake Kemp souligne que les « athlètes d’élite sont de plus en plus conscients des marques auxquelles leur image doit être associée ». Il rappelle l’exemple de Cristiano Ronaldo, repoussant une bouteille de Coca à l’Euro, pour vanter les mérites de l’eau. La remise en question des droit à l’image des joueurs de l’équipe de France, conclue de par son fait, indique que le natif de Bondy est déjà dans le bon pli.