Solide sur ses bases, sportives mais aussi financières, le Stade de Reims le devient, à mesure qu’il s’installe durablement dans l’élite du football français. Après avoir, comme toutes autres formations professionnelles, mangé son pain noire en période la plus forte de la crise de la Covid, le club champenois s’est remis dans le bon ordre de marche, pour d’abord équilibrer les recettes aux dépenses et désormais, générer un profit un peu plus conséquent.
Le Stade de Reims demeure bénéficiaire au bilan 2022
Les comptes sociaux de la saison 2021-2022 dernière que Sportune a consulté font état d’un bénéfice net de 1 128 486 euros, en progression de + de 600%, d’un exercice à un autre, entre les 30 juin 2021 et 2022. Cela, à la faveur principalement d’une réduction des dépenses, notamment celles directement liées à la masse salariale chargée de l’effectif professionnel (moins 22%, en 2022), dans le même temps conjuguée à une augmentation des revenus.
Des revenus de l’exploitation qui augmentent de 13%
Les recettes tirées de l’exploitation (droits télé domestiques et internationaux, recettes des partenaires commerciaux, merchandising, billetterie, hospitalités…), hors opérations sur le marché des transferts, s’élèvent au 30 juin dernier, à 41,9 millions d’euros. Cela progresse de 13,3 % sur le bilan de la saison 2020-2021.
Un vieux différend oppose le Stade de Reims à la FFF
A plus long terme, le Stade de Reims à des emprunts à rembourser, notamment sur le PGE de 9 491 000 €, contracté pendant la crise en 2020. Il doit, à l’inverse enregistrer des rentrées d’argent de ses ventes sur le mercato (à hauteur de 6,23 M€). Enfin, un litige l’oppose depuis plusieurs années à la FFF. Le tribunal lui a donné raison en condamnant, en 2021, la Fédération à payer 4 923 919,30 €. Mais elle a depuis fait appel de cette décision.