Red Bull Racing prépare l’avenir. Adrian Newey est en fin de bail, Max Verstappen dispose d’un contrat jusqu’en 2028 et Sergio Perez, jusqu’en 2024. Toutefois la photographie présente, n’est pas si affirmée. L’équipe est en crise d’avenir.
Max Verstappen menace et fait évoluer son image
Les déclarations récente de Max Verstappen ont valeur d’avertissement. Malgré un contrat jusqu’en 2028, le double champion du monde et leader du classement 2023, a lancé qu’il pourrait partir plus tôt que prévu, si les prochaines évolutions des règlements sportifs dénaturent l’image de la Formule 1. Utilisant sa nouvelle puissance d’influence, Verstappen menace. En coulisse, il tente de changer son image, afin d’être plus authentique. Préférant s’éloigner de son père Jost, qui lui conseillait d’être une copie efficace de Michael Schumacher. L’homme se dévoile et confesse avoir attrapé un virus, qui l’affaibli. Quand son équipe évoquait un problème gastrique… La cassure s’installe. La menace de partir plus tôt que prévu de la F1, est aussi une manière d’expliquer que l’argent de son futur contrat, n’a aucun intérêt pour lui.
Le décalage entre le pilote néerlandais et l’équipe autrichienne en matière de communication est visible. Pire, ses relations avec Sergio Perez sont quasi inexistante dans le travail. Juste la communication sur les réseaux pour créer du contenu, donne le change. Mais, ils ne sont plus ensemble, toujours avec un tiers désormais qui s’appel Daniel Ricciardo.
Sergio Perez l’électron libre des faiblesses Red Bull
De son côté Sergio Perez est un agent libre. Disposant d’un contrat solide jusqu’en 2024 et du soutien de partenaires mexicains, le pilote est toutefois isolé dans le projet Red Bull. Perez parle beaucoup dans la presse de son pays et ses propos font échos dans le paddock et dans l’usine. Ses relations avec Max Verstappen sont inexistantes et les échanges radios lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite laissent un arrière-goût de complot. Déjà lors du Grand Prix du Brésil 2022, les problèmes ont vu le jour. Les explications aussi. Mais surtout la panique dans la belle mécanique autrichienne.
L’écurie Red Bull prépare-t-elle l’avenir ?
En coulisse, il faut anticiper l’avenir. Un nouveau Line-Up pour Red Bull doit être construit. La signature de Daniel Ricciardo comme 3ème pilote a été réalisée, non pas pour la charge de travail, mais pour l’image du pilote australien, la construction du contenu digital de l’équipe et le potentiel remplacement d’un des deux pilotes actuels. L’Australien dispose d’une option pour 2024 et un salaire potentiel de 12 millions d’euros. L’autre option est Yuki Tsunoda. Le japonais est en fin de contrat avec Alpha Tauri et produit de solides performances, en ce début d’année. Les discussions pour prolonger son aventure dans la petite équipe italienne sont dans l’air, mais également un transfert chez Red Bull Racing en remplacement d’un des deux pilotes titulaires actuels.
Newey l’homme qui valait 40 millions ?
Enfin, le cas de l’ingénieur star Adrian Newey est en discussion. L’homme souhaite prendre du recul, après avoir réalisé les RB18 et RB19. Il touche plus de 15 millions d’euros par saison et dispose d’un contrat spécifique qui était directement rattaché au fondateur de Red Bull, Dietrich Materchitz, décédé l’année dernière. Mercedes AMG F1 aurait approché l’ingénieur anglais pour lui formuler une proposition record de 40 millions d’euros, selon les rumeurs. Du jamais vu.