Alors l’annonce du parrainage de la plate-forme Bybit et de Red Bull pour une valeur de 135 millions d’euros (45 millions d’euros par an), une nouvelle ère de la cryptomonnaie et des NFT s’ouvre en Formule 1. Avec l’argent en prime.
Un secteur lucratif et innovant mais…
La première expérience dans le domaine remonte déjà à Red Bull avec Futurocoin, c’était discrètement en 2020. En parallèle, 3 équipes (McLaren, Alfa Romeo et Williams) ont également subit le fiasco IQONIQ. La société monégasque avait investi un total de 2 millions d’euros selon le Business Book GP. Malheureusement elle a fait faillite, tout comme l’accord avec Bitci avec McLaren, qui n’a duré qu’une année. Provoquant un embarras important pour les équipes, car ce sont les fans qui investissent. En 2021, l’industrie de la crypto-monnaie et NFT a investi 720 millions d’euros de sponsoring dans le sport, selon une étude de Global Data.
Pour 2022, il y aura désormais 8 sociétés du secteur qui seront sponsors des équipes F1. Pour un total estimé à environ 100 à 150 millions d’euros, selon les estimations de notre partenaire Business Book GP. Il est parfaitement logique que ce secteur investisse massivement dans la discipline reine du sport automobile, car le message technologique et futuriste sont liés entre le monde de la crypto-monnaie et NFT et la Formule 1.
…Innovant mais polluant
Reste que ce secteur à une part d’ombre sérieuse : l’écologie. Une étude récente de l’Université de Cambridge a estimé que BitCoin à lui seul, qui est la plus connue des crypto-monnaies, consomme environ 121 térawattheures par an dans ses opérations, l’équivalent énergétique d’un pays développé de taille moyenne, dépassant les Pays- Bas, les Emirats Arabes Unis ou Argentine. Un rapport publié en juillet 2021 dans le magazine Fortune indiquait qu’une seule transaction Ethereum, consomme autant d’électricité qu’un ménage américain moyen en une semaine de travail, avec une empreinte carbone équivalente à 140 893 transactions par carte de crédit Visa, ou 10 595 heures de visionnage de YouTube. Une contradiction dans le message zéro carbone 2030, véhiculé par la F1…