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A n’en pas douter, voilà qui va nourrir la litanie d’articles dédiés à la vente ou supposée de l’Olympique de Marseille, à quelque fonds souverain que ce soit. Frank McCourt l’a encore martelé cette semaine, il n’est pas vendeur quand bien même la franchise sportive qu’il possède, se bonifie-t-elle dans l’analyse qu’en fait Football Benchmark, la division du groupe KPMG.
L’OM vaut 480 millions d’euros en 2024
Dans son rapport « The European Elite 2024 » paru ce jeudi, l’entreprise valorise l’OM à 480 millions d’euros cette année, c’est 27% supérieur à l’estimation donnée un an plus tôt. Plus exactement, Football Benchmark place le club dans une fourchette comprise entre 454 millions et 560 millions d’euros. Il est à ce titre le 27e plus cher du ballon rond dans le monde, en progression de cinq places. Il est classé entre son rival l’Olympique Lyonnais, 26e à 492 millions d’euros et l’Atalanta Bergame qui l’a récemment éliminé en demi-finale de la Ligue Europa. La valorisation du club italien est en baisse de 19% sur un an, elle est la plus forte du top 32, mais nul doute qu’elle remontera à la prochaine édition, après son succès en C3.
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Sa popularité est une force mais il n’est pas propriétaire du Vélodrome
Football Benchmark appuie sa méthodologie sur 5 piliers que sont la « rentabilité », calculée sur la base du ratio de la masse salariale et des revenus des clubs sur deux ans, la « popularité » et notamment la force des communautés digitales, le « potentiel sportif » qui tient pour l’essentiel à la valorisation des effectifs sur le marché des transferts, les « droits de diffusion », en fonction de ce qu’ils rapportent et de leur mode de répartition et enfin, la « propriété du stade », qui avantage naturellement les clubs qui sont propriétaires des leurs, ce qui n’est pas la cas de l’Olympique de Marseille avec son stade Orange Vélodrome.