Enfin une bonne nouvelle du côté des finances de l’OL ! Le club présidé par Jean-Michel Aulas est tout heureux d’annoncer, ce jeudi, que son entité OL Groupe vient d’exploser ses revenus de 39,1% à 48,4 millions d’euros sur le premier trimestre 2011-2012. Le marché des transferts et le marketing expliquent en grande partie cette forte hausse. On fait le bilan point par point…
Les produits de partenariats et publicité bondissent de 97,8% (!) à l’OL sur le premier trimestre 2011-2012, atteignant la somme de 9 millions d’euros. En fait, pour atteindre cet montant, Lyon profite bien sûr des partenariats existants sur la période précédente (Adidas, Betclib, Everest Poker, Groupama, MDA/LG et Keolis notamment). A cela, le club enregistre l’arrivée de petits nouveaux comme Renault Trucks et Veolia Environnement pour l’équipe masculine, ainsi que GDF Suez pour les féminines.
L’OL boostent ses revenus grâce aux transfert et aux partenaires
L’autre grosse augmentation a été réalisée sur le marché des transferts. Les « produits de cessions de contrats », comprenez, en gros, la vente de joueurs a rapporté 10,3 millions d’euros au club soit une hausse de 90,7% sur un an. Une somme qui correspond surtout à la vente de Miralem Pjanic à l’AS Rome en août. Rappelons que l’OL s’est efforcé (pour une fois) à vendre (beaucoup) plus qu’il n’a acheté durant le mercato 2011 afin, justement, de retrouver un certain équilibre financier.
3e point positif: Les droits marketing et TV. Là, l’OL est passé sur le trimestre à 20,9 millions d’euros de revenus contre 15,8 millions d’euros auparavant. Il faut dire que sur le premier trimestre, Lyon a participé au tour préliminaire de la Ligue des Champions (assorti d’un bonus supplémentaire). Le club a terminé à la 2e place du championnat contre une 3e place la saison précédente, ce qui entraîne, là aussi, une hausse des droits. Lyon a également eu droit à un bonus sur les droits de la C1 2010-2011.
Ce qui stagne à l’OL ou a baissé…
En revanche, le club a perdu un tout petit peu de terrain dans la vente de produits déraies (-0,8 millions d’euros à 4,1 millions d’euros). Une chute que l’OL explique par la crise, ou en tout cas « un contexte économique difficile ». Les recettes de billetterie restent pour leur part quasi)inchangé. Le Stade Gerland a rapporte 4 millions d’euros contre 4,1 millions d’euros sur la même période l’an passé.