Face à la fronde de plusieurs cadres de l’équipe de France féminine, l’avenir de Corinne Diacre à la tête des Bleues est incertain. Si le Comité exécutif s’est réuni, ce mardi, pour évoquer le cas Noël Le Graët, qui a démissionné de son poste de président de la Fédération Française de Football, il a aussi été question de celui de la sélectionneuse des Bleues. Arrivée en août 2017, Diacre est sous contrat jusqu’en août 2024. Un licenciement coûterait assez cher à la FFF, puisque son salaire, à l’échelle du football féminin, est assez conséquent.
Corinne Diacre perçoit un salaire aux alentours de 400 000 euros par an
En effet, comme le rapporte le journal L’Équipe dans son édition du jour, Corinne Diacre perçoit environ 400 000 euros par an. Des émoluments inférieurs en comparaison avec Didier Deschamps, qui touche environ 2,5 millions d’euros chaque année. Par conséquent, si la Fédération Française de Football décide de se séparer de la sélectionneuse des Bleues, et sauf clause spécifique contraire, elle serait obligée de lui verser, comme le prévoit la loi puisqu’elle est en contrat à durée déterminée (CDD), l’équivalent des mois manquants à son contrat, d’ici à sa fin fixée en en août 2024, après les Jeux Olympiques de Paris. Soit 600 000 euros.
Corinne Diacre a prolongé son contrat en août 2022
Si Corinne Diacre est toujours en poste, c’est parce qu’elle a prolongé son contrat, en août 2022, après l’élimination des Bleues en demi-finale de l’Euro face à l’Allemagne (2-1). Une décision prise par Noël Le Graët, qui n’est plus le président de la FFF, puisqu’il a démissionné ce matin. Le désormais ancien président de la Fédération Française de Football était le principal soutien de la technicienne française, dont le management a été remis en cause. Avec son départ et la pression exercée par le retrait de plusieurs cadres de l’équipe de France comme Wendie Renard, Marie Antoinette Katoto, ou encore Kadidiatou Diani, à quelques mois de la Coupe du monde 2023, l’avenir de Diacre, en tant que sélectionneuse de l’équipe de France féminine, est plus que jamais menacé.
2 commentaires
Depuis quand les joueuses désignent leur entraineur (se)?
Les joueuses auraient dû arrêter en 2022 avant qu’elle resigne, ça aurait coûté moins cher.