Ce n’est pourtant pas faute d’investir massivement dans le club, mais Paris dans le même temps, dépense plus encore. Pourtant, depuis que Frank McCourt a repris l’OM, l’homme d’affaire américain a largement soutenu son équipe, saison après saison. Tel que nous l’avons observé à Sportune, il en est quitte pour plus de 400 millions d’euros net de pertes, enregistrées ces six derniers exercices sportifs et comptables. Plus exactement la somme de 415,928 millions d’euros.
Six saisons consécutives déficitaires pour l’OM
Depuis le 30 juin 2016, la dernière positive du club, chaque saison de l’Olympique de Marseille s’est achevée en déficit. La dernière, au 30 juin 2022, n’y a pas dérogé, mais elle aborde toutefois un début de redressement avec des pertes réduites de moitié d’une année sur l’autre : de 76,39 millions d’euros en 2021, à 31 millions, en 2022. Les exercices 2018-19 et 2019-20 ont été pour le club les plus dispendieux, à respectivement 91,418 M€ et 97,834 M€. Aucune formation du championnat de France de football n’accuse d’aussi lourdes pertes sur la période, à l’exception évoquée plus haut du Paris Saint-Germain.
Une moyenne de 70 M€ par an de pertes sous Frank McCourt
En moyenne, sous l’ère Frank McCourt, l’Olympique de Marseille accuse un déficit annuel de 69,32 millions d’euros. Hormis que cela coûte à l’actionnaire d’éponger les dettes, le danger numéro un qui menace le club vient de l’UEFA et de son fair-play financier. Déjà épinglé par le passé, le club phocéen se sait sous vigilance particulière. Qu’il réduise l’écart entre ses dépenses et les recettes est un signe positif envoyé aux décideurs du foot européen. Il est néanmoins sinon vital, à tout le moins capital, que l’OM décroche sa qualification en Ligue des champions, pour pouvoir assumer financièrement son train de vie.
Bilan comptable de l’OM au cours des dernières saisons
2022 = – 31 M€
2021 = – 76,392 M€
2020 = -97,834 M€
2019 = -91,418 M€
2018 = – 76,854 M€
2017 = – 42,430 M€
2016 = + 0,353 M€
Un commentaire
Les genies ils ont additionné les déficits