Trois sur un total de 100, c’est peu. En même temps, cela reste un classement subjectif venu de nos voisins anglais. Subjectif, mais que l’on peut toutefois considérer comme sérieux sur le fond et la forme de la méthodologie puisqu’il est signé de la référence britannique des magazines sur le football, FourFourTwo. C’est le classement des meilleurs stades de football dans le monde, un top 100 dans lequel ne figurent que trois écrins de France.
Le stade Pierre-Mauroy 83e au classement du magazine anglais
La méthodologie, puisqu’on l’évoque, repose sur cinq critères que sont : l’histoire, l’ambiance, la capacité, l’architecture et l’environnement. Trois de ces stades sont donc en France, dont deux se glissent dans le top 20. Le plus lointain est le Stade Pierre-Mauroy du Losc, qui se classe 83e. FourFourTwo salue la « prouesse technique impressionnante » de sa construction, mais déplore le coût des travaux (314 M€) et du loyer annuel (4,5 M€), pour son club résident.
L’écrin de l’OM et le Stade de France sont dans le top 20
Plus haut dans la hiérarchie, le Stade de France est 17e. Il est notamment primé pour l’histoire des deux coups de boule victorieux de Zidane, en finale sur le Brésil du Mondial 98 et par sa grandeur (81 000 places, le 5e plus grand en Europe). Mais il manque cruellement d’une équipe résidente à l’année. Enfin, 15e, le Vélodrome de l’Olympique de Marseille. Le magazine pointe ses « courbes élancées », « à l’ère des stades modernes uniformes ». Il parle de sa « singularité » et conclut sur l’acoustique particulière qui renforce « le bruit de ses supporters passionnés et renommés ».
Des supporters bouillants, fidèles et passionnés, c’est aussi ce qui vaut à La Bombonera (littéralement la « boîte à bonbons ») du Boca Juniors en Argentine de se classer en tête des meilleurs stades du monde.