Présider et veiller au développement du groupe et de la marque Olympique Lyonnais est devenu dans le temps, un travail à temps plein, pour Jean-Michel Aulas, qui l’a repris en 1987. Depuis, l’homme d’affaire de 72 ans, a fait progresser son groupe, sous toutes les formes, du sportif au statutaire ; les Gones étant les seuls en France à être sur les marchés boursiers. Cela oblige de fait, les dirigeants à une forme de transparence, notamment sur leur rémunération.
Jean-Michel Aulas est le seul dirigeant mandataire d’OL Groupe
Jean-Michel Aulas, Président-Directeur Général du club est le seul dirigeant mandataire social d’OL Group. Cela signifie qu’il n’est pas rémunéré, à ce titre et que les rémunérations reçues sont des « rétributions d’administrateur », d’un montant de 20 800 euros brut, plus la mise à disposition d’un véhicule de fonction estimé à l’équivalence d’un avantage en nature, de 7 580 euros.
Holnest actionnaire majoritaire de l’OL est à la propriété de JMA
S’il n’est donc pas payé directement par le club, Jean-Michel Aulas se rémunère via sa holding familiale, Holnest (dont il est le seul actionnaire intégral), qui détient 278,89% (la majorité), des parts d’OL Groupe. Par « convention d’assistance », OL Groupe verse à Holnest une part fixe de 800 000 euros brut, augmentée par des variables, nombreuses et diversement liées aux résultats sportifs et/ou financiers, quand les deux ne sont pas liés. Par exemple, l’OL qualifié en Coupe d’Europe rapporte 200 000 €HT et 100 000 €HT de plus, si ce sont les féminines. Egalement 100 000 euros de plus, si les Gones obtiennent le titre de meilleur centre de formation, et un bonus est versé, en fonction de la place finale du club, en championnat de France.
1,217 millions d’euros brut de rémunération d’Holnest, en 2019
C’est après à la charge d’Holnest de définir la rémunération de son actionnaire, Jean-Michel Aulas. En 2019, il a reçu, 1,217 millions d’euros, dont 900 000 euros pour part fixe. La rémunération est sensiblement restée la même pour lui d’une année à l’autre (1,209 M€ en 2018). C’est moins que les cadres du vestiaires de Rudi Garcia. Elle a probablement baissé en 2020, compte tenu de la crise et ses effets sur le club, sachant que la part variable de la rémunération est indexée aux résultats financiers, notamment au respect des convenants bancaires.