Alors qu’a débuté ce vendredi, la saison 2024-2025 de l’Arkema Première Ligue, le statut des joueuses de football en France est en train d’évoluer positivement. Jean-Michel Aulas, l’ex-patron de la référence européenne chez les féminines, l’Olympique Lyonnais, a promis bientôt un statut de professionnelle, maintenant qu’il est à la tête de la nouvelle Ligue féminine de football.
Cela va supposer derrière une meilleure structuration de l’ensemble de l’écosystème des clubs et par effet de ricochet une valorisation des joueuses et des effectifs des clubs. Pour apprécier l’instantané de ce nouvel exercice, existe la plateforme Soccerdonna, qui n’est rien d’autre que le pendant de Transfermarkt pour les footballeuses.
L’effectif de l’OL vaut trente fois plus cher que celui du promu Strasbourg
Comme chez les garçons, avec le PSG contre le reste, il existe de gros écarts d’une extrême à l’autre du classement, entre la valorisation de l’Olympique Lyonnais et celle du RC Strasbourg ; les Fenottes étant estimés plus de 30 plus cher que les Alsaciennes. En moyenne, une joueuse de l’Olympique Lyonnais est estimée à 153 333 euros sur le marché des transferts contre 5 909 euros une pensionnaire du promu strasbourgeois.
Au cumul, les douze formations de l’Arkema Première Ligue valent 12,418 millions d’euros sur le mercato, cela équivaut à une moyenne par club proche du millions d’euros, c’est-à-dire entre la valorisation du Paris FC et celle du Montpellier HSC.
Classement des effectifs les plus chers en Division 1 féminine
Olympique Lyonnais = 4,140 M€
Paris Saint-Germain FC = 2,485 M€
Paris FC = 1,355 M€
Montpellier HSC = 798 000 €
FC Fleury 91 = 710 000 €
Stade de Reims = 585 000 €
EA Guingamp = 526 000 €
Le Havre AC = 512 000 €
AS Saint-Étienne = 455 000 €
Dijon FCO = 402 000 €
FC Nantes = 320 000 €
RC Strasbourg = 130 000 €