Ce dimanche, Miami accueille son premier Grand Prix de Formule 1. Une course symbole de la prise de pouvoir de Liberty Media. Cinq ans de travail pour le comité d’organisation et un impact médiatique digne du Super Bowl. La marina est l’illustration de cette coure de Miami. Tom Garfinkel, PDG des Dolphins de Miami du Hard Rock Stadium, et chef du comité d’organisation du Grand Prix voulait cette marina, mais n’a pas eu le temps de la construire véritablement. Un film en vinyl a été installé et une fausse marina a été construite. A la télévision cela donne une bonne impression, la mission est accomplie.
Place au marketing mode US
Miami est le fruit d’un long travail de Liberty Media pour faire revenir la Formule 1 aux Etats-Unis. Plus qu’Austin qui reste une course « classique » du championnat et au Texas, Miami doit être le Monaco américain. D’ailleurs, les équipes ont activé des opérations marketings jamais vu. McLaren avec une tenue très 80’s pour Lando Norris et Daniel Ricciardo, Williams avec sa livrée folle, une imagerie « Miami Vice », le rose et le bleu en couleurs primaires, la combinaison de Sebastian Vettel, Lewis Hamilton faisant une partie de golf avec Tom Brady, Red Bull Racing annonçant son partenariat avec Hard Rock Café, les casques commémoratifs de la course rivalisant d’originalité. Le fun est l’ordre du jour en F1 avec la course de Miami. Même Fernando Alonso a présenté un vélo électrique de sa marque Kimoa à 4 000 dollars.
Le Grand Prix médiatique
Zak Brown, patron de McLaren et grand spécialiste du marketing F1, compare Miami avec le Super Bowl. Car en effet, Liberty Media et le Comité d’organisation du Grand Prix vise les 100 millions de téléspectateur pour dimanche. Déjà 240.000 spectateurs sont attendus pour le Week-end dans les tribunes. Ces derniers bénéficieront de la 5G mis en place par la société Verizon, afin de rendre le GP « Instagramable ». Il est estimé que l’impact médiatique de la course sera équivalente à 1 milliard de dollars et l’impact économique supérieur à 500 millions de dollars. Pour une licence de 25 millions d’euros annuel, selon notre partenaire Business Book GP.