
En pleine tempête sportive, la Juventus de Turin a tranché dans le vif en confiant les rênes de son équipe première à Igor Tudor. Le technicien croate, ex-coach de l’Olympique de Marseille, appelé à la rescousse pour remplacer Thiago Motta, arrive avec un statut particulier et des conditions contractuelles qui reflètent la situation d’urgence du club piémontais.
Les dirigeants bianconeri ont opté pour une solution temporaire en nommant Igor Tudor. L’ancien défenseur de la Vieille Dame (1998-2007) s’est engagé sur un contrat court, courant jusqu’en juin 2025. Mais il a une saisons de plus en option, en fonction des résultats qu’il obtiendra. Cette mission d’intérim se traduit logiquement par des émoluments plus modestes que son prédécesseur.
Entre 200 000 et 250 000 euros mensuels
Selon les informations circulant dans les médias italiens, Tudor percevra entre 700 000 et 750 000 euros pour ses trois mois de service à la tête de la Juventus. Cela représente un salaire mensuel oscillant entre 200 000 et 250 000 euros, un montant inférieur aux 295 000 euros mensuels que touchait Thiago Motta.
Cette nomination s’inscrit dans une logique d’économie pour les finances turinoises. Après avoir investi substantiellement sur Thiago Motta avec un contrat triennal valorisé à 3,5 millions d’euros annuels, la Juventus limite les dégâts financiers avec cette solution de transition. L’engagement de courte durée permet au club de préserver sa marge de manœuvre pour l’avenir, tout en disposant d’un technicien expérimenté et connaisseur de l’ADN juventino pour redresser la barre dans l’immédiat.
Tudor hérite d’un groupe en plein doute après les récents résultats décevants et les relations tendues qui se seraient développées entre l’effectif et Thiago Motta. Le Croate aura la lourde tâche de redonner « envie, humilité et courage » à une équipe qui avait pourtant démarré la saison sous de bons auspices.
Fort de son expérience en Serie A (Udinese, Hellas Vérone) et à l’Olympique de Marseille, en Ligue 1, l’ancien international croate dispose désormais de trois mois pour justifier la confiance placée en lui et, qui sait, transformer cet intérim en mission plus durable si les résultats suivent.