
C’est un exploit retentissant, qui mérite bien son pesant d’or. Ou plutôt en l’espèce d’argent. Sonnant et trébuchant. Pour son premier Roland-Garros, sa première sur le central du Philippe-Chatrier et sa première adversaire du top 20 au palmarès, Loïs Boisson a décroché sa place en quarts de finale de l’édition 2025 du Grand Chelem de la Porte d’Auteuil.
Celle qui revient de très loin n’a évidemment pas boudé son plaisir après sa probante victoire en trois sets (3-6, 6-4, 6-4), sur la n° 3 à la WTA, l’Américaine Jessica Pegula. Et pour cause, classée 361e mondiale avant le tournoi (son succès lui assure d’approcher le top 100), la jeune et sémillante dijonnaise de 23 ans n’en fini plus de déjouer les pronostics. Ses succès rapportent. Des points à la WA, du bonheur à l’intéressée et des primes financières dans des proportions qu’elle n’avait alors jamais atteinte.
Une prime de 440 000 euros pour la qualification aux quarts de finale de Roland-Garros 2025
Imaginez qu’avant de débuter ce Roland-Garros 2025, Loïs Boisson cumulait 148 009 dollars en carrière (129 633 euros). En se qualifiant pour les quarts de finale, elle a plus que triplé la mise. A ce niveau du tournoi, la prime promise par l’organisation est de 440 000 euros. C’est 24 fois plus en quelques jours, que son total des six premiers mois de l’année (18 478 euros).
Au prochain tour, Loïs Boisson affrontera la jeune (18 ans), pépite du tennis russe, Mirra Andreeva. Une fois encore, elle ne partira pas favorite. Boisson s’en accommode. Elle visera une place dans le dernier carré et une prime plus élevée encore : 660 000 euros pour tous les demi-finalistes, femmes et hommes.