Voilà maintenant quatre mois, depuis le 1er août dernier, que la Ligue 1 a débuté son nouveau cycle des droits TV, sur la période 2024-2029. L’accord a été signé avec les groupes DAZN et BeIn Sports, le premier, une plateforme britannique, étant le principal diffuseur à raison de huit des neuf matchs programmés à chaque journée.
Au cumul, les deux groupes audiovisuels paient 443 millions d’euros annuels à la Ligue de football professionnel, dont 325 millions de DAZN et 78 millions depuis BeIn Sports. L’accord prévoient aussi des clauses, dont une de sortie possible pour le premier cité et des bonus de sa part, dont un sera automatique à la fin de la saison en fonction du nombre d’abonnés inscrits.
Un bonus débloqué si DAZN compte 1,5 million d’abonnés à la fin de la saison
A 1,5 million d’abonnés, cinquante millions d’euros seront automatiquement débloqués. Le nombre exact d’inscrits est un secret bien gardé et à la fois largement scruté par la presse. Aux dernières informations émanant de RMC Sport le mois dernier, DAZN en comptait 400 000. Soit un gros quart à peine des prévisions espérées, à la fois des décideurs de la plateforme de streaming et des clubs de la Ligue 1, qui doivent déjà composer avec une baisse des revenus de la TV.
Au total des droits domestiques et internationaux, le nouveau cycle sur cinq ans vaut 501 millions d’euros par an contre 735 millions précédemment (soit une baisse de 32%). Les clubs de l’élite n’en perçoivent pas tout puisqu’une part est reversée au fonds CVC, dans le cadre de l’accord avec la régie commerciale de la LFP. En net annuel, la Ligue 1 partage 229 millions d’euros, c’est-à-dire plus de moitié que précédemment.
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