C’est l’histoire d’un jeune fan de foot, des Blues de Chelsea et de son joueur le plus emblématique du moment : John Terry. Il s’appelle Clarence D’Souza et, comme l’indique la presse anglaise le très populaire Mirror en premier, il a récemment posté sur son profil Instagram l’image d’une photo dédicacée « à son attention » par le capitaine des Blues.
Et c’est là que l’histoire devient véritablement savoureuse. Car John Terry qui n’a pas sa langue de geeck dans sa poche est tombé sur cette dédicace qui, d’après lui, n’en était pas une. Traduit sur réseau social cela donne une réponse du joueur au post de son jeune fan : « Qui te l’a vendu car cela n’est pas mon écriture ni ma signature. C’est un faux et tu devrais demander à te faire rembourser. »
John Terry met les pieds dans le plat. Et là, c’est la drame…
Se faire rembourser, c’est justement devenu l’intention du jeune homme car celui-ci comme il l’explique un peu plus tard sur son profil a acheté son autographe à la boutique officielle du club ! Oui, oui, vous avez bien lu, Chelsea vend des posters personnalisés et signés de ses plus grands joueurs sans qu’il n’y ait, manifestement, de rapport avec eux.
Gêné, le club londonien s’est d’abord muré dans le silence au grand dam de la tante de Clarence D’Souza interrogée par le Mirror. « Je n’ai encore reçu aucune réponse » regrettait-elle. Elle non mais le Mirror qui s’est rendu directement à la boutique officielle de Chelsea, si. Pour s’entendre dire de la part d’une vendeuse : « Il n’y a jamais un joueur de disponible quand on en a besoin. Ils peuvent jouer au football de manière fantastique, mais lorsqu’il s’agit d’écrire c’est terrible. Certains n’arrivent pas à écrire correctement. »
Réponse ahurissante pour une histoire qui l’est au moins d’autant. Le club de Chelsea a néanmoins promis de procéder à une importante mise à jour logicielle car ces autographes personnalisés, vendus plus d’une dizaine d’euros sont générés par des ordinateurs à partir d’éléments normalement fournis au préalable, par les joueurs !