C’est une expérience, pas moins éreintante que de remplir un Tour de France chez les coureurs. Paul Moucheraud peut en témoigner, il a lui même été professionnel deux ans, entre 2007 et 2009, avant de ranger le vélo, pour se consacrer au ski (son autre et première passion), et entre deux saisons d’hiver, participer à la Grande Boucle, au service de l’équipe Skoda.
Du vélo le matin, à la voiture le reste de la journée sur les étapes
Et ses journées sont particulièrement longue, car il s’occupe des journalistes que la marque, « partenaire majeur » du Tour de France, reçoit quotidiennement pendant toute l’épreuve. Ses journées commencent dès potron-minet, par une sortie à vélo avec ses convives, dans le cadre de l’étape du jour. Après quoi, il n’a pas le temps de lésiner, puisqu’il troque le vélo pour la voiture, pour parcourir au coeur du dispositif, la même route que les coureurs avec ses invités. « La plupart du temps à bord d’une Superbe Laurin & Klement et sur les étapes plus courtes, avec le nouveau ENYAQ Coupé RS ».
Concentration maximale pour assurer le plaisir de ses hôtes à bord
Son job, Paul Moucheraud le définit ainsi : « D’abord être à l’écoute des gens à bord, puis d’aller au plus près derrière les échappées », mais toujours en respectant les sacro-saintes règles d’ASO, comme de laisser une distance de deux minutes minimale, entre une voiture et les cyclistes. L’opération nécessite de lui une concentration maximale, de tous les instants. « Il faut tout le temps être à l’affut et avoir des yeux partout », pour tout à la fois protéger les coureurs en priorité, et se prémunir des dangers périphériques (le public, les autres suiveurs et motos course…), présents sur le Tour.
De pilote du Tour de France à directeur technique du ski français
Epuisant que l’on vous dit, mais Paul Moucheraud y trouve largement son compte, quand il a avec lui « des gens émerveillés ». Surtout que cet ancien skieur émérite, à la carrière brisée trop tôt par une vilaine blessure, aime conduire et prendre les trajectoires. En langage de spécialiste, il l’appelle cela, « le feeling de la route ». Cela fait quatre ans, qu’il l’apprécie tous les étés pour le compte de Skoda, sur le Tour de France. Une expérience qui tranche avec son autre vie de directeur technique du ski français à Val Thorens, le reste de l’année.
Article rédigé en partenariat avec Skoda