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OM: « Je conseille à Gignac la plus grande prudence sur Twitter » – EXCLU

4 janvier 2013 à 19:10 par Thomas

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Cela veut donc dire que les réseaux sociaux font aujourd’hui partie intégrante dans les négociations de contrats de sponsoring ?

C’est un argument de vente et c’est quelque chose qui a pris beaucoup d’importance pour nos partenaires. Donc on se doit de l’intégrer dans notre offre. Mais avec prudence. Moi le joueur qui me dit « : « C’est génial Twitter et Facebook à gogo toute la journée » je lui dis : « Non ». Parce qu’un jour, il va se passer un truc et ça va être une remarque de ton club, de ton partenaire, d’un de tes coéquipiers… Quand on devient un personnage public on ne peut pas tout faire.

André-Pierre Gignac gère seul les 67.000 followers de sa communauté Twitter.

Pourtant, certains sportifs que vous représentez assument personnellement l’activité de leurs réseaux sociaux. On pense à André-Pierre Gignac par exemple…

Il ne fait effectivement pas partie des gens que l’on gère sur les réseaux sociaux. Il le fait de son côté et seul.

Donc lui prend le risque de ce dérapage que vous, vous redoutez ?

Oui et c’est quand même un joueur qui a été critiqué dans son club à un moment donné. Le conseil que je lui donne mais que je lui ai déjà donné et que je lui redonnerai c’est d’être extrêmement prudent dans ce qu’il fait. Tout n’est pas bien et il faut essayer d’anticiper les éventuels problèmes aux questions que peuvent poser une réaction. Rarement le joueur écrit pour créer la polémique. Il le fait parce qu’il a envie de le mettre sans forcément mesurer toujours les conséquences que cela peut engendrer. Nous ne sommes pas là pour leur dire : « Fais pas ci, fais pas ça ». On est là pour leur dire : « Pas de problème » ou : « Attention, tu vois lui il peut peut-être interpréter cela comme ça. Je serais toi, je ne ferais pas ça. »

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A contrario il est des joueurs qui se révèlent grâce aux réseaux sociaux. A l’OM encore, l’Anglais Joey Barton est réputé pour être particulièrement efficace avec ses réseaux sociaux…

C’est un petit peu le contre-exemple. Je pense qu’il y a plus de cas où cela peut déraper. Il faut faire attention, c’est compliqué, ça va vite. Et une fois que c’est parti, c’est dur de réparer les dégâts.

Dans notre entretien avec Frederic Hocquemiller, lire aussi, « Balotelli est un bad boy qui fait vendre » et Les dessous du passage chez Nike de Kevin Gameiro


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