Ce samedi, le paddock du GP de Belgique de F1 2012, offre quelques petites histoires intéressantes. En marge de la pôle-position de Jenson Button devant Kamui Kobayashi et Pastor Maldonado, la position politique de Red Bull reste inchangé, l’avenir de Michael Schumacher et l’équipe Sauber à vendre (ou pas). Tour d’horizon des petites histoires du ce samedi, au GP de F1 de Belgique 2012.
La position politique de Red Bull reste inchangée
Malgré la trêve estivale, la position de l’équipe autrichienne à propos de l’accord de restriction des coûts, RRA, est la même : c’est non. Le Team Principal du team RBR, Christian Horner précise que, de son point de vue, la Formule 1 ne doit pas être géré par des comptables. Estimant même que le principe de restreindre les coûts est une erreur de jugement, dans sa définition d’aujourd’hui.
La FIA c’est donnée un délai de réflexion jusqu’à l’automne pour clarifier sa position dans ce domaine. Toutefois, le RRA pourrait simplement mourir, car il faudrait l’unanimité des équipes. Red Bull et Toro Rosso sont contre, bloquant le dispositif.
L’avenir de Michael Schumacher
Fêtant son 300ème GP de sa carrière, le septuple champion du monde est l’objet de beaucoup d’interrogations sur son avenir. Les dirigeants de l’équipe Mercedes AMG sont très actifs pour démentir toute les rumeurs de l’été, dans le paddock, mais une chose est sûr : la stabilité n’est pas de mise dans l’usine de Brackley et une annonce sur l’avenir de Schumacher est attendu en octobre.
Sabine Kehm, le gestionnaire de carrière du pilote allemand est en difficulté sur le sujet du renouvellement de contrat de son client, sa seule réponse aux médias a été « d’aller perdre votre temps ailleurs. » classe.
L’équipe Sauber à vendre (ou pas)
Si une équipe attire l’attention cette année c’est bien Sauber. Après avoir indiqué des discussions avec le groupe automobile Volkswagen pour l’avenir (2015 ou un avenir plus lointain), c’est autour de l’ombre du milliardaire mexicain Carlos Slim de faire son apparition en tant que futur propriétaire du team suisse.
Slim, via son conglomérat est sponsor de l’équipe (avec sa marque de télécommunication Telmex surtout à hauteur de 10 millions d’euros). La rumeur est venu du fait que si le pilote mexicain Sergio Perez, actuellement titulaire chez Sauber, ne va pas chez Ferrari à court terme, Slim pourrait simplement racheter les parts de l’équipe suisse et la sponsoriser dès l’an prochain. Un démenti ferme de la part de la directrice générale Monisha Kaltenborn. Mais surtout un coup de pub supplémentaire pour Sauber dans les médias. Notons que Sauber est estimé entre 60 à 80 millions d’euros.