Un dernier tour et puis s’en va Franck Ribéry ? C’est le chemin qui se dessine pour l’ailier français qui, à 37 ans, est dans sa dernière saison contractuelle à la Fiorentina. Il ne devrait pas continuer chez la Viola, mais il n’entend pas encore raccrocher les crampons. Certaines rumeurs le disent envieux de revenir en Allemagne. Là où le foot lui a procuré ses meilleurs frissons, avec le maillot du Bayer Munich sur les épaules. Là où la discipline l’a aussi rendue très riche. Sportivement, avec des titres en pagailles. Et financièrement.
Du National à 400€/mois vers l’OM et son premier contrat proche du million
Ça n’était pas du tout gagné au commencement de sa carrière. Car Franck Ribéry n’a pas suivi la voix « classique » des joueurs formés entre les murs des pouponnières à talents. Lui a fait son apprentissage dans l’anonymat des championnats nationaux. Au départ à domicile, à Boulogne, de 2000 à 2002. Contre un salaire proche de 400 euros par mois. A peine de l’argent de poche, mais l’avenir lui donnera raison et d’une façon exceptionnelle pour ne pas dire quasi unique, le joueur augmentera par plus de 3 000, ses émoluments entre ses débuts dans le football et son dernier contrat au Bayern.
Le Bayern Munich a fait la richesse sportive et financière de Franck Ribéry
Entre temps, il est passé du National à Metz pour 7 500 euros brut mensuels, au Galatasaray (50 000€/mois) et ensuite l’Olympique de Marseille, à 80 000 euros par mois. La suite le mènera au Bayern Munich, où il passer le plus de temps. Entre son arrivée en 2007 et son départ douze ans après, il a été à trois reprises prolongé et son salaire est passé de 8 à 14 millions d’euros brut la saison sur la fin. Depuis, il a quitté l’Allemagne en réduisant pour l’occasion ses prétentions, à 5,2 millions d’euros brut par an. Il sera libre de décider de son futur, au 30 juin qui arrive.