Le football féminin se développe de plus en plus. Alors que la France était en avance sur ses concurrents, ses voisins européens ont, depuis quelques années, commencé à investir sur leur équipe féminine. Pour le ressentir, il suffit de jeter un coup d’œil sur la valeur marchande des joueuses. Seules deux joueuses du PSG, et une de l’OL, figurent dans le top 10 des footballeuses les plus chères sur le mercato.
Le PSG et l’OL, porte-drapeaux du championnat français
L’OL est l’un des clubs précurseurs en matière d’investissement dans le football féminin. La section féminine de l’écurie rhodanienne a remporté 8 Ligue des Champions. Il n’est donc pas illogique de retrouver une joueuse parmi le top 10 des footballeuses les plus chères. Ada Hegerberg, Ballon d’Or 2018, première à remporter le trophée individuel le plus prestigieux du football est valorisée à 475 000 euros. Depuis l’arrivée de QSI en 2011, la section féminine du PSG est aussi compétitive. Les attaquantes des Rouge et Bleu Marie Antoinette Katoto, espoir du football français, et Lieke Martens, qui a remporté l’Euro 2017 avec les Pays Bas, ont une valeur marchande de 375 000 euros et 350 000 euros.
Alexia Putellas, joueuse la plus chère
Double Ballon d’Or en titre, l’attaquante du FC Barcelone est la joueuse qui possède la plus grande valeur marchande. Alexia Putellas est valorisée, par Soccerdonna, l’équivalent de Transfermarkt pour les joueuses de football, à 600 000 euros. En juillet 2022, elle n’a pas pu disputer l’Euro avec la sélection espagnole, en raison d’une blessure au genou dont elle souffre toujours. Elle ne devrait pas retrouver les terrains cette saison.
Keira Walsh n’est pas dans le top 10
Recrutée en septembre dernier par le FC Barcelone pour 460 000 euros, Keira Walsh est la joueuse la plus chère de l’histoire de sa discipline. Pourtant, la milieu de terrain, vainqueure du dernier Euro, ne figure pas dans le top 10 de Soccerdonna, qui valorise l’internationale anglaise à 220 000 euros. Preuve que la valeur marchande ne reflète pas forcément la réalité du mercato. Toutefois, la deuxième footballeuse la plus chère de l’histoire – Pernille Harder, arrivée à Chelsea en 2020 en provenance de Wolfsburg pour 350 000 euros -, figure bien dans ce classement, à la septième place.
Une seule joueuse n’évolue pas en Europe
Huitième de ce classement, Sophia Smith est la seule joueuse à faire partie d’une équipe non européenne. L’attaquante de 22 ans, dont la valeur marchande est de 400 000 euros – valorisée au même prix que les deux footballeuses du FC Barcelone, Caroline Graham Hansen, Aitama Bonmati, et Pernille Harder de Chelsea -, évolue aux Thorns de Portland dans le championnat américain.
Un top 10 à plus de 4 millions d’euros
Si le football féminin se développe, force est de constater que son économie est encore loin d’atteindre celle de ses homologues masculins. La valeur marchande des dix footballeuses disposant les plus chers du monde s’élève à 4 millions 275 mille euros. À titre de comparaison, les 10 footballeurs les plus chers du monde sont valorisés, selon KPMG, à 1 milliard 392 millions d’euros.
Les 10 footballeuses les plus chères sur le mercato
Alexia Putellas (FC Barcelone) = 600 000 €
Ada Hegerberg (OL) = 475 000 €
Sam Kerr (Chelsea) = 450 000 €
Vivianne Miedema (Arsenal) = 450 000 €
Caroline Graham Hansen (FC Barcelone) = 400 000 €
Aitana Bonmati (FC Barcelone) = 400 000 €
Pernille Harder (Chelsea) = 400 000 €
Sophia Smith (Portland Thorns) = 375 000 €
Marie-Antoinette Katoto (PSG) = 375 000 €
Lieke Martens (PSG) = 350 000 €