Tandis que plus tôt dans la journée, le groupe RMC expliquait que l’OL devait trouver 130 millions d’euros avant l’examen de passage devant la DNCG, le club publie dans la foulée, ce jeudi, les détails des revenus générés depuis l’entame de la saison 2022-2023. Ils sont en progression de 5%, mais ne sont pas communiqués, au même moment, le niveau des dépenses, ni de fait, le résultat comptable de l’exercice en cours.
L’apport de CVC compense l’absence de coupe d’Europe
Néanmoins, les recettes indiquent une augmentation notamment due à l’apport de la manne financière de la nouvelle régie commerciale, LFP Médias via le fonds CVC Capital. Cela compense l’absence de coupe d’Europe, car les droits TV de la LFP s’élèvent à 47 millions d’euros, contre 27 millions, un an plus tôt, mais le manque à gagner de l’Europe est certain : 1,3 millions de l’UEFA au 31 mars 2023, contre 16 millions à même date, en 2022.
L’OL tire les bénéfices des concerts de Rammstein et des Rolling Stones
Même cause, sans compensation sur la billetterie, puisqu’en l’absence de compétition continentale elle baisse de 4% (24,8 M€ contre 25,7 M€). En baisse également, le produit de cession des contrats joueurs (le trading), qui passe de 82,6 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’année dernière, à 77,6 M€, en 2023. Le reste par contre est à la hausse : les partenariats commerciaux (+ 4% à 27,6 M€ en 2023), le produit de la marque (vente de produits dérivés et royalties), à 14,9 M€ (+21%) et l’activité événementielle qui explose de +102% à 9,5 millions, notamment grâce aux concerts de Rammstein et des Rolling Stones.
Le départ de Jean-Michel Aulas a un coût pour le club lyonnais
L’Olympique Lyonnais rappelle par ailleurs, la nomination de John Textor au poste de président-directeur général intérimaire, d’ici à ce que soit choisi un nouveau DG et les conditions de départ de Jean-Michel Aulas, l’indemnité et les avantages en nature lié à son départ, évoqués un peu plus tôt dans la journée, ce jeudi.