Le football féminin arrive à la croisée des chemins, en 2022. L’Euro en Angleterre, la décision de la Première League envers son championnat et l’impulsion de la sélection américaine, font entrer la discipline comme un acteur important du sport business.
Les Etats-Unis signent la parité économique
La semaine dernière l’US Soccer a accepté une nouvelle convention uniformisée entre sa sélection féminine et sa sélection masculine. Un moment historique, car pour la première fois une fédération égale les primes pour les femmes et les hommes.
Selon les termes de l’accord l’US Soccer a promis de verser aux membres de l’USWNT(US Women National Team), 20,5 millions d’euros (22 millions de dollars), de compensation directe et avec 2 millions de dollars supplémentaires, pour les objectifs d’après-carrière et les efforts caritatifs liés au football féminin. De plus, les deux associations de joueurs ont convenu de mutualiser leurs primes, gagnées en compétition par les deux équipes. Cette partie est cruciale, car la coupe du Monde 2022 au Qatar offre 412 millions d’euros (440 millions de dollars) aux nations engagées, contre 56 millions d’euros (60 millions de dollars), pour l’édition féminine.
La Première League subventionne son foot féminin
Cette semaine, la Première League a annoncé un investissement de 1,2 millions d’euros (1 million de livre sterling), par saison, pour les trois prochains exercice, au bénéfice de la FA Women’s National League. Cela, afin de développer les joueuses, les effectifs et les infrastructures. L’ambition est notamment de stimuler la formation des femmes aux métiers d’entraîneurs ou managers sportifs. Une initiative qui fait échos à l’organisation de l’Euro 2022 féminin en Angleterre, cet été.
L’EURO 2022, la compétition au 54 millions
Cet Euro 2022 devrait générer 63 millions d’euros (54 millions de livre sterling) de retombées économiques, selon un rapport de l’UEFA. Les organisateurs estiment que 500 000 fans vont venir supporter les équipes (contre 243 000 en 2017 au Pays-Bas). L’audience cumulée des matchs à la télévision est estimé à 250 millions dans 95 pays diffuseurs.