La semaine dernière le premier Grand Prix de la saison 2014 de Formule 1 a débuté sur le circuit de Melbourne en Australie. Nouvelle voiture, nouveau moteur, nouvelle réglementation et une inflation importante en matière de budget. Christian Horner, team principal de Red Bull Racing avait chiffré l’augmentation entre 20 et 80 millions d’euros par équipe. L’occasion pour Sportune de faire le bilan des défis commerciaux de chaque équipes évoluant dans le championnat du monde de Formule 1 2014.
Pas de reprise du sponsoring observé en F1 2014
Depuis le départ majoritaire des constructeurs fin 2009, la Formule 1 évolue dans une ère économique intermédiaire. La difficulté à trouver des sponsors d’envergure ajoutant à l’augmentation des investissements des propriétaires est une donnée majeure. Les propriétaires injectent en moyenne de 72 millions d’euros dans leur équipe en 2014, tandis que le sponsoring des marques de haute consommation (qui était le nouvel Eldorado du sponsoring après l’ère des manufacturiers de tabac) a chuté de 20 millions d’euros il y a 10 ans à 8 millions d’euros en 2014. Un signe d’évolution de la discipline.
La F1 concurrencée par le football
Une discipline par ailleurs fortement concurrencée par le football sur le marché du sponsoring. La faute à un modèle marketing essentiellement basé sur la télévision. Cette dernière devenant progressivement payante – l’audience a perdu 100 millions de téléspectateur en deux ans -, une mutation s’annonce pour les équipes. L’ère de la séduction par l’audience pour obtenir un sponsor n’est plus. La F1 évolue comme le football avec du retard.
Les solutions économiques alternatives entrevues entre 2010 et 2013 laissent désormais place à un modèle plus classique d’acquisition de sponsors. Même si les solutions nouvelles sont toujours visibles, mais désormais en complément de budget. Un nouveau chapitre s’ouvre donc pour la Formule 1 à partir de cette saison 2014. L’état des lieux commercial et financier équipe par équipe est à découvrir en pages suivantes…