Hans Peter Wild ne s’est pas fait que des amis, en tirant à boulets rouges sur d’autres clubs concurrents à son Stade Français, en Top 14. Le président et propriétaire du club francilien est un homme d’influence, dans le monde des affaires peut-on dire sans se tromper qu’il a réussi. Il est en effet, dans le rugby français, le patron le plus riche du championnat élite.
Hans Peter Wild et Mohed Altrad, les milliardaires du Top 14
Son père a créé le fabricant d’arômes et colorants alimentaires, Wild Flavors, que le fils Hans Peter a cédé en 2014 pour 3 milliards de dollars. A 82 ans, il conserve et dirige toujours la société Capri-Sun, qui produit des boissons mélangeant l’eau au concentré de jus de fruit et dont la dimension est internationale. Le magazine Forbes évalue se fortune personnelle en 2023, à 3,4 milliards de dollars. Il devance à ce niveau Mohed Altrad, le boss du Montpellier Hérault Rugby.
Jacky Lorenzetti complète le podium à plus de 800 M€ de fortune
Altrad officie dans l’univers de la construction. Son groupe éponyme est le leader mondial de l’échafaudage. Parti de rien, celui qui dit ne pas connaître sa propre date de naissance est devenu un entrepreneur à succès et l’un des plus riches du pays, avec un patrimoine aujourd’hui estimé par Forbes à 2,6 milliards de dollars. Avec eux, Jacky Lorenzetti complète le podium des propriétaires les plus fortunés du Top 14. Lui approche le milliard d’euros (825 M€), selon les estimations du magazine Challenges à la tête du fonds d’investissement Ovalto, qui agit dans l’univers de l’immobilier, du vin, de l’hôtellerie et bien sûr du sport, avec le Racing 92 qui lui appartient.
Tous les clubs n’appartiennent pas à un seul homme
Après eux, la fortune des autres patrons du Top 14 est plus incertaine. Il serait question de plus ou moins une centaine de millions d’euros attribués à Bernard Lemaitre (RC Toulon) et Olivier Ginon (Lou rugby). Par ailleurs, à l’instar du Castres Olympique avec les laboratoires Pierre Fabre ou de l’ASM Clermont via le groupe Michelin, les clubs ne sont pas tous à la solde d’individus mais parfois d’entreprises ou de groupes d’investisseurs.