
Une bonne nouvelle en entraîne une autre. Alors que la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) a finalement validé en appel le maintien de l’Olympique Lyonnais en Ligue 1 (non sans contraindre les Gones à un encadrement de la masse salariale et des indemnités de transfert), ce feu vert valide aussi par conséquence, la présence du club dans la prochaine Ligue Europa.
C’était une condition obligatoire pour sa participation à la C3, que le club lyonnais passe l’examen du gendarme financier ce mercredi, sans quoi il en aurait été définitivement exclu. C’est d’autant plus salutaire qu’avec la nouvelle formule de l’UEFA pour ses coupes d’Europe, la Ligue Europa redistribue plus d’argent aux clubs qui la disputent. Récemment a été révélée la grille des primes pour la saison 2025-2026.
Ainsi sait-on que l’OL prétendra à plus ou moins une dizaine de millions d’euros garantis à l’addition de la prime commune à toutes les équipes (qui est de 4,31 M€) et du nouveau pilier « valeur », qui englobe à la fois le classement au coefficient et les droits de la TV. Cette part sera plus grosse pour l’Olympique Lyonnais, si l’OGC Nice parvient à se qualifier en Ligue des champions. Car les droits de l’audiovisuel ne seront en ce cas partagés qu’à deux, avec le LOSC Lille, contre trois si Nice échoue.
Une saison 2024-25 à plus ou moins 20 M€ pour l’OL
En plus, s’y ajouteront les primes à la performance. En phase de groupe une victoire vaut 450 000 euros et un match nul, 150 000 euros. Chaque place au classement est payée 75 000 euros (c’est-à-dire 75 000 euros au dernier contre 75 000 * 36 = 2,7 M€ au premier au classement), il y a aussi des bonus en fonction du classement final et encore à chaque étape des éliminatoires, des huitièmes de finale jusqu’au vainqueur de la compétition.
D’après les projections, l’OL, quart de finaliste de la dernière édition, va rapporter plus ou moins vingt millions d’euros. Pour un club aux finances exsangues, cela compte énormément.