
C’est une réalité mise à jour par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) que l’Olympique Lyonnais a un besoin urgent de liquidité, mais d’abord de réduire drastiquement les charges du club. Parmi les mécaniques possibles, les plus évidentes sont de céder des joueurs sur le marché des transferts en contrepartie d’une indemnité et de réduire la masse salariale.
Ce sont d’ailleurs les deux points que surveille la DNCG après qu’elle a ordonné en appel, l’encadrement des indemnités de mutation et des salaires. Depuis la fin de l’année 2022 et le rachat de l’OL par l’Américain John Textor via le fonds Eagle Football, les salaires ont particulièrement flambé.
Sous la gouvernance d’Eagle Football, les salaires ont gonflé de 63%
Selon les chiffres qu’à Sportune nous avons collecté et compilé dans le graphique ci-dessous, entre le bilan au 30 juin 2022, celui précédent le rachat du club et les comptes arrêtés au 30 juin 2024, la masse salariale a augmenté de 63%. Avant d’officialiser la reprise, les précédents actionnaires (Holnest, la holding familiale de Jean-Michel Aulas, Pathé et IDG Capital Partners) l’avaient significativement réduite pour épurer les comptes sociaux du club.

Autre temps fort sur la décennie écoulée, l’installation de l’OL dans son flambant neuf Parc Olympique Lyonnais, à l’époque sans le naming de Groupama, qui a donné un supplément d’envie et de moyens à la direction alors en place. Entre 2015 et 2016, les salaires ont augmenté de 33%
Désormais, ils sont voués à diminuer. Les chiffres de la saison 2024-2025 n’ont pas encore été révélés, l’exercice ne s’est officiellement achevé qu’au 30 juin dernier. Mais il devraient confirmer une première baisse, préalable à une plus conséquente attendue pour cette saison 2025-2026.