
C’est une rentrée des classes de la saison 2025-2026 de la plus haute importance pour l’OGC Nice. D’abord parce qu’elle peut pimenter tout l’exercice par une présence en Ligue des champions et parce qu’en conséquence se jouent deux doubles confrontations (la première contre le SL Benfica, puis en suivant face au vainqueur de Feyenoord Rotterdam – Fenerbahçe), à plusieurs millions d’euros à la clé.
Etre en Ligue des champions est une nécessité pour les équipes ambitieuses de la Ligue 1, plus encore depuis l’augmentation des primes par l’UEFA conjuguée à l’incertitude menaçante des droits TV en Ligue 1. Qui sait quelles seront les retombées financières de la nouvelle plateforme Ligue 1+ ? Nul ne le sait encore.
Le GYM a l’avantage d’un actionnaire – le groupe britannique Ineos -, costaud et impliqué dans l’univers sportif. Mais en même temps, le géant de la pétrochimie trahit des signes de désengagement. Voire, selon certaines rumeurs ou opérations juridiques des envies de céder le club. Le fait est que, ces dernières années, au mieux il maintient son niveau d’investissement financier, au pire il le réduit quelque peu.
Contraint de retrouver plus d’équilibre financier
Pour cet exercice 2025-2026, l’OGC Nice peut s’appuyer sur deux contrats premium nouveaux pour son maillot : l’équipementier Kappa qui prend la suite du Coq Sportif en proie à des difficultés financières et à l’avant de la tunique, la plateforme de trading Robinhood, qui serait selon les dires, le sponsor le plus cher de l’histoire du club.
En 2024, au dernier bilan officiel de la DNCG, Nice a perdu 27 millions d’euros, en raison notamment d’une masse salariale supérieure à 90 millions d’euros et des efforts de l’actionnaire pour recruter sur le marché des transferts. L’objectif depuis est le retour à plus d’équilibre, le budget prévisionnel est donc en phase, estimé à 120 millions d’euros. C’est celui d’un club ambitieux, mais en même contraint à une forme d’humilité face à de plus grosses cylindrées.