Près d’une dizaine, c’est le nombre de changements d’entraîneur opérés la saison dernière par les clubs de la Ligue 1. Dont trois pour les deux seuls Olympique, Lyonnais et de Marseille. Combien seront-ils cet exercice 2024-2025 ? Peut-on supposer moins, car la crise couvait déjà ou presque à cette même époque à Lyon (qui a fini par écarter Laurent Blanc et même Pierre Sage connait un début de championnat compliqué) et à Marseille, avec l’éviction de Marcelinho.
Roberto De Zerbi à l’OM sur le podium derrière son homologue du PSG
Cette fois à l’OM, Roberto De Zerbi fait l’unanimité pour lui, de sa direction aux joueurs en passant par les supporters, il n’y a pas voix qui s’élève contre le technicien italien. Lequel sait néanmoins qu’au Vélodrome, peut-être plus qu’ailleurs, l’état de grâce ne dure parfois qu’un court temps. Sur le papier, il est vrai, De Zerbi est une réelle plus-value pour l’OM et une jolie opération, sachant que le jeune coach de 45 ans était largement convoité. Et par de très gros clubs.
Pour le séduire et le convaincre de signer un contrat de trois ans, l’Olympique de Marseille s’est engagé sur un salaire estimé à un demi-million d’euros brut mensuels. A ce titre, De Zerbi est le deuxième entraîneur le mieux payé de la Ligue 1 cette saison. Toutefois à lointaine distance de Luis Enrique à plus du double, à près de 11 millions brut par saison pour diriger le PSG avec lequel il a décroché le titre de champion de France et la coupe nationale, en 2023-2024, en plus d’une qualification en demi-finale de la Ligue des champions.
Un quatuor de techniciens qui nourrissent de hautes ambitions en Ligue 1
Derrière Luis Enrique et Roberto De Zerbi pointent les « outsiders », Adi Hütter à l’AS Monaco et Bruno Génésio au Losc, chacun approchant un salaire annuel à près de 3 millions d’euros brut. Pour tous ce sont des estimations qui ne prennent pas en compte les primes à la performance pour remporter le titre pour l’un, se qualifier en coupe d’Europe sinon en Ligue des champions du côté des autres.