Chez les filles comme chez les garçons, le PSG écrase la concurrence en matière de moyens financiers, la différence étant qu’en Division 1, il partage la couverture avec l’Olympique Lyonnais en autre ogre du championnat. Les deux clubs dominants du football féminin français alignent des salaires de quatre à cinq fois supérieurs, a minima, sur le reste de la concurrence.
Le PSG et l’OL écrasent le championnat de D1
Et jusqu’à presque dix le différentiel du salaire moyen entre une joueuse de l’Olympique Lyonnais et une autre du plus modeste club rival de l’AS Saint-Etienne et de l’En Avant Guingamp, d’après les données publiées par le journal L’Equipe, dans son enquête annuelle sur les salaires du football professionnel.
Derrière, certaines peinent à boucler les fins de mois
En D1 Arkema, le salaire moyen de la moyenne des clubs approche les 4 000 euros, soit un peu plus qu’au Paris FC qui suit derrière les deux intouchables. Mais selon L’Equipe dans son sujet, certaines joueuses sont très loin de ces considérations, ne parvenant parfois pas à joindre les deux bouts. La création prochaine d’une Ligue de football professionnel féminine sous l’égide de Jean-Michel Aulas, permettra de combler progressivement ces déficits.
Le salaire moyen des équipes de la D1 féminine
Lyon = 15 000 €/mois
Paris SG = 13 000 €/mois
Paris FC = 3 000 €/mois
Montpellier = 2 600 €/mois
Bordeaux = 2 200 €/mois
Dijon = 2 000 €/mois
Fleury = 2 000 €/mois
Le Havre = 1 850 €/mois
Reims = 1 800 €/mois
Lille = 1 700 €/mois
Guingamp = 1 600 €/mois
Saint-Etienne = 1 600 €/mois