La saison de Ligue 1 est officiellement terminée, c’est une catastrophe économique pour les clubs, quand bien même ont-ils trouvé un arrangement financier avec les diffuseurs de la télé. Le manque à gagner est important sur tous les secteurs de la rémunération et celui du sponsoring ne va pas y faire exception. Pire, des marques impactées par la crise se voient contraintes de réduire leurs engagements. A Bordeaux, le groupe Bistro Régent a décidé de suspendre ses engagements selon L’Equipe, tandis qu’à Amiens, Intersport ne reconduira pas son partenariat maillot, d’après la même source.
L’OL ne met pas tous les oeufs dans le même panier
En Ligue 1, le sponsoring ne vaut pas autant pour tous. A Nîmes, il est même d’une part relativement faible sur l’ensemble des recettes générées, à l’exception des opérations sur le marché des transferts. Il est de 4,6% et le double environ pour les Girondins de Bordeaux ; eux sont plus dépendants des recettes de la billetterie. L’OL à près de 10% est le troisième club du championnat qui se repose le moins sur le sponsoring. Cela a ça de positif pour les Gones, qu’à 31,3 millions le total du secteur la saison 2018-19 dernière, ils sont les troisièmes plus efficaces du plateau, après le PSG et l’OM. L’OL a juste moins besoin de ses partenaires commerciaux.
Le PSG, l’OM, l’ASSE et… Brest dépendent le plus du sponsoring
Car inversement ils pèsent jusqu’à plus du quart, à Paris, à Marseille et à l’ASSE non loin. Trois clubs avec une base de fans ancrée, et 27 titres de champions de France cumulés, c’est surement un facteur justifiant l’intérêt des annonceurs à leur égard. Eux, et le Stade Brestois. En Ligue 2, au cours de la saison 2018-19, les Bretons ont généré 40% de l’ensemble de leurs revenus, sur le seul sponsoring. Mieux, Brest a plus gagné des partenariats que des droits de l’audiovisuel. Ça n’arrive ailleurs, qu’au Paris Saint-Germain.
Le poids du sponsoring sur les revenus des clubs de la Ligue 1
Club | Revenus commerciaux | Revenus générés * | Ratio sponsoring/revenus |
---|---|---|---|
Nîmes | 1,474 M€ | 32,264 M€ | 4,6 % |
Bordeaux | 6,1032 M€ | 71,293 M€ | 8,6 % |
Lyon | 31,3 M€ | 309 M€ | 10,1 % |