Deux clubs historiques du football français en proie à des grosses difficultés. Au jour de l’affrontement des deux à Bordeaux clubs ne sera probablement pas cette saison encore, que les Girondins de Bordeaux et l’AS Saint-Etienne retrouveront l’élite de la discipline. A tout le moins les Marines, qui jouent à ce stade pour ne pas descendre, plutôt que de lorgner vers le haut.
Gérard Lopez a récupéré un FCGB au bord du dépôt de bilan
Gérard Lopez qui le gouverne a repris le club au plus offrant, avec ses dettes et ses doutes, laissé presque mourant par l’actionnariat précédent, les fonds d’investissements GAPC et King Streets. M6 leur a cédé le club, alors solide, pour quelques 70 à 100 millions d’euros estimés. Cinq ans plus tard, il n’en vaut guère plus que le dixième de la somme. A l’époque, L’Equipe avait dressé un classement de la valorisation des vingt clubs français en Ligue 1.
Il y a 5 ans, les Girondins et l’ASSE avoisinaient les 100 M€. Plus ou moins
Les Girondins pointaient septièmes à 116 millions d’euros. Et l’ASSE juste derrière, huitième, à 96 millions d’euros. Si Bordeaux a passé de mains, Saint-Etienne le souhaite également. Mais plus le temps passe et plus le club perd en valeur. Elle est désormais loin l’époque de l’estimation du quotidien sportif. Le même écrivait récemment qu’en Ligue 2, il ne vaut plus que de 10 à 15 millions d’euros. Cela indépendamment de l’argent à investir pour éponger les dettes et rendre l’équipe plus compétitive.
Saint-Etienne est (toujours) à vendre, mais sa valorisation est fragile
Le board de l’AS Saint-Etienne espérait conclure la vente avant la fin de cette année 2023, c’est l’échéance de la mission confiée au cabinet KPMG en charge de l’opération. Mais les deux actionnaires en place, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer espèrent secrètement retrouver la Ligue 1 pour doper leur actif. Rien qu’un doux rêve jusqu’ici…