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Du tricotage aux finitions, voilà comment est produit le maillot du XV de France de rugby

31 octobre 2018 à 17:35 par Thomas

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Derrière le maillot de l’équipe de France de rugby, il y a tout le savoir-faire de la « capitale de la maille ». – @PhilippeHugonnard

Bernard Laporte y tenait et tel qu’il le raconte, il y pensait déjà comme Ministre des sports, dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Le président de la Fédération de rugby est donc heureux d’associer le maillot tricolore à une marque nationale. Mieux, la tunique que le XV de France portera prochainement pour la tournée d’automne puis le tournoi des Six Nations est 100% française et produite dans un rayon d’une quarantaine de kilomètres, entre les villes de Troyes et Romilly-sur-Seine, dans l’Aube.

Un maillot made in France et Aubois pour les Bleus masculins et féminins

Depuis ce 1er juillet 2018 et pour cinq ans, c’est Le Coq Sportif qui habille les Bleus. Ce mardi 30 octobre, la marque a convié médias, membres des équipes de France (féminine et masculine) et dirigeants de la Fédération – Bernard Laporte et son bras droit Serge Simon -, à venir au siège de la marque, et pousser la curiosité jusqu’à découvrir, tout le processus de fabrication des tenues. Depuis les ateliers d’Aube Tricotage où tout commence, pour donner le tissu de base, à France Teinture, chargée de composer la couleur voulue, jusqu’à l’étape finale, par les ateliers de Romilly-sur-Seine du Coq Sportif.

Du tissu à la teinture jusqu’à la conception finale, à chaque étape ses enjeux

A chaque phase ses embuches de départ. Sur le tissu plusieurs versions ont été nécessaires, pour que le maillot à 85% en cotton et 15% de polyester, soit résistant à la pratique du rugby professionnel. Pour la couleur, tout est question de chimie et de dosage parfait. Derrière le bleu qui domine le modèle domicile, du temps a passé pour trouver la formule souhaitée par la FFR et son équipementier. Depuis treize ans qu’il a été repris par l’investisseur suisse Marc-Henri Beausire, Le Coq Sportif a gagné une valorisation d’image plus puissante qu’elle l’était dans les années 80, quand elle associait son logo déjà à l’équipe de France de rugby, à Yannick Noah, au maillot jaune du Tour de France ou à l’AS Saint-Etienne, dans ses plus belles saisons.

La « capitale de la maille » l’est redevenue avec le retour au premier plan du Coq Sportif

Avec plus ou moins de fidélité quand la marque a perdu de sa superbe, tous – sportifs, événements, équipes, sont aujourd’hui encore estampillés Le Coq Sportif. Tous et plus : Richard Gasquet au tennis, Tony Yoka en boxe, le Team Renault F1, la Fiorentina, le Racing 92, les maillots distinctifs du Tour de France, l’équipe Movistar, Frédéric Michalak… La croissance du Coq Sportif est profitable à tout un territoire. Grâce à lui, la « capitale de la maille » a retrouvé son titre, abandonné au début du siècle. Chaque semaine sortent des usines plusieurs dizaine de milliers de pièces, maillots et autres. Toutes les productions ne sont toutefois pas françaises. A l’exemple du maillot de rugby des Bleus, seul le modèle « authentique », c’est-à-dire identique à celui que portent les joueurs en match, est d’origine nationale. Pas la version « replica » pour les supporters, moins chère et moins technique.

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