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PSG: le Bayern Munich, ce modèle à suivre pour le FPF

23 août 2012 à 13:20 par Marcelo Martins

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Nasser Al Khelaifi, président du conseil de surveillance du PSG @Icon Sport

Nasser al-Khelaïfi | @IconSport

Le PSG et le fair-play financier, sans doute un sujet qui sera dans toutes les têtes dans les années à venir. Le club a dépensé tellement d’argent depuis l’arrivée de QSI… Il semble presque impossible aujourd’hui que le club de la capitale puisse coller aux critères du futur gendarme européen, qui entrera en vigueur en 2013. Interviewé par L’Equipe, Leonardo a évoqué ce chapitre brûlant – « Il faut trouver un équilibre. Si un actionnaire veut investir de l’argent pour faire fonctionner un club et que l’UEFA dit non, on fait quoi ? Moi, je ne sais pas… ».

PSG: Le Bayern Munich, un modèle

D’après ces dires, on comprend que Leonardo et le PSG hésitent encore sur la conduite à tenir quand le FPF entrera en vigueur… En Europe, le club référence sur le terrain économique, déjà modelé pour ce système, est le Bayern Munich – une véritable entreprise qui boucle ses saisons en positif. Le Bayern, un exemple à suivre pour le PSG. Comparaisons.

1. Un plus grand stade

Pour le PSG, QSI projette déjà, bien sûr, d’améliorer le Parc des Princes. Si la capacité d’accueil du Stade ne changera pas d’ici 2016, soit 47.428 places, plusieurs rénovations seront opérées dans l’optique de l’Euro en France. Rénover ou construire une enceinte plus grande, cela prend du temps… Dans ce secteur-là, le PSG n’est pas prêt de rattraper le Bayern Munich. Autant en terme de sièges – l’Allianz Arena dispose de presque 70.000 places – que de recettes engendrées par l’infrastructure-mère d’un club : « Les clubs allemands, ce sont les rares en Europe, à être parvenus à augmenter leurs recettes grâce aux stades. Ils ont su profiter de la Coupe du monde 2006 avec des installations modernes », confirme Leonardo.

2. Changer de sponsor maillot

Jusqu’en 2014, le PSG est en quelques sortes bloqué sur ce sujet – Emirates, sous la dénomination « Fly Emirates », est le sponsor maillot du club. Et la compagnie aérienne ne verse que 3,5 millions d’euros au club par an, ce qui est très peu. Jusqu’en 2014, date de l’échéance du contrat entre les deux parties, le PSG ne pourra pas en changer, à moins de s’acquitter d’environ 10M€. Dans ce domaine également, le Bayern Munich a une énorme longueur d’avance. Selon plusieurs sources dont la version germanique du Financial Times, Deutsche Telekom vient de prolonger son contrat de sponsoring avec le club bavarois jusqu’en 2017. Et le versement annuel de l’opérateur téléphonique s’élève à… 30 millions d’euros.

3. Instaurer un salary cap

Ce procédé de salary cap est de plus en plus en verve dans le football, il est de 10 millions d’euros au Bayern Munich. Ainsi, Philipp Lahm, Bastian Schweinsteiger et Franck Ribéry, les trois bavarois les mieux payés du club, sont tous sur le même piédestal, sans exception. Pourquoi ne pas instaurer le même système au PSG ? Bien sûr, pour le moment, seuls Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic gagnent plus de 5M€ à l’année. Mais à l’avenir, pour coller un maximum au FPF, Paris devra maîtriser les salaires accordés au joueur. Qui avait ne serait-ce qu’imaginé 17M€ de salaire pour Ibra ?

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Enfin, sur le plan du budget, les deux clubs dégagent tous deux une capacité financière de 300 millions d’euros pour la saison 2012/2013. Sauf qu’au PSG, c’est l’actionnaire qui a injecté tous ces millions – alors que le Bayern Munich peut dégager ce chiffre uniquement grâce à la maîtrise de sa balance dépenses/recettes. Pour devenir un club « respectueux » du FPF, le chemin s’annonce long au PSG.

Ecrit par @Marcelo6Martins


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