Malgré la crise sanitaire, la Ligue Féminine de Handball effiche des indices médiatico-économique à la hausse. Elargissant son champ désormais, à la Division 2 féminine.
Une valorisation médiatique de 36 millions d’euros
Avec une valorisation en hausse de 55% par rapport à 2019-20, en s’établissant à 35,8 millions d’euros, l’exposition de la Ligue Butagaz Energie réalise un excellent résultat dans le sport français, indique le magazine HandMag. Dans le détail, la presse est valorisée à 6,7 millions d’euros (+47%), fort de 1382 parutions principalement dans la presse locale, très active dans la médiatisation du handball féminin, mais loin derrière les 2 867 parutions sur internet, valorisé à 26,7 millions d’euros. Côté télévision, les 496 heures (majoritairement sur Sport en France), en progression de 19% par rapport à 2019-20 sont valorisées 2,2 millions d’euros.
Une valorisation médiatique pour les clubs comprise entre 2 et 3 et un avenir de croissance
Des indicateurs qui sont également remarquables pour les clubs. Le podium est composé de Brest Bretagne Handball, Metz HB et des Neptunes de Nantes. Les championnes de France et d’Europe trustent la tête avec une valorisation médiatique à 14,2 millions d’euros, devant les multiples championnes de France, à 5,8 millions d’euros et les filles de Nantes, à 4,3 millions d’euros. De belles performances, lorsque l’on connait les budgets respectifs des trois clubs, à 5,5 millions d’euros, 3,2 millions d’euros et 2,4 millions d’euros.
Notons que pour la saison 2021-2022, le cumul des budgets des 14 clubs de LFH est de 28,3 millions d’euros. La masse salariale représente 19 millions d’euros dans ce total. Un chiffre qui va augmenter pour l’avenir avec l’introduction de la Division 2 féminine afin de créer une marque forte du handball français.