Cela fait plusieurs mois qu’un partenariat, qui célébrera ses 20 ans en juin prochain, est entrain d’être négocié. L’Inter Milan et Pirelli entament la phase ou le second indique au premier qu’une fin est possible en 2016.
Le partenariat a débuté en 1995. Le manufacturier italien était entré sur le terrain sous l’impulsion de Massimo Moratti, qui est aussi un membre du conseil d’administration de Pirelli. Un lien qu’il est intéressant de prendre en compte. Il n’a d’ailleurs pas fallut longtemps pour que l’industriel du pneumatique italien prennent 15,2% du club, s’installant comme un partenaire particulier.
En 2006, Pirelli a vendu 11% de ses parts pour 13,5 millions d’euros à la Famille Moratti, tout en conservant 4,2% jusqu’au 15 octobre 2013, au moment où l’homme d’affaire indonésien Erich Thohir a acquit une participation de 70% de l’Inter. Un tournant dans les relations entre les deux parties.
Aujourd’hui Pirelli et l’Inter Milan discutent d’un renouvellement au-delà de 2016. Pour accompagner la nouvelle stratégie du club italien à l’internationale, une augmentation financière a été demandée à la marque italienne. Qui l’a refusé. Le responsable de la direction de l’Inter, Michael Bolingbroke explique : « Nous sommes entrain de négocier avec eux pour comprendre ce qu’il y a à faire. Dans un partenariat commercial les deux parties doivent profiter l’une de l’autre. » Ce partenariat estimé à 9,3 millions d’euros par an ne sera donc pas augmenté, bien au contraire.
Moyennant quoi, les responsables de l’Inter ne souhaitent plus désormais axer les discussions sur une augmentation, mais sur les avantages que pourraient apporter le projet de l’Inter à Pirelli. Un projet de 5 ans de reconstruction visé par le club italien.
C’est une stratégie pour préserver un sponsoring en temps de crise. A savoir que l’Inter acceptera une réduction du sponsoring (le plus souvent de 25%) de Pirelli contre un renouvellement de contrat, tout en misant sur des outils offrant au manufacturier italien la possibilité d’augmenter son investissement dans le futur. Une stratégie astucieuse car la situation du sponsoring dans le Calcio et même en Europe ne permet pas de dire si une marque acceptera de s’associer à la tunique bleue et noire de Milan.
no images were found