Soudainement, ce jeudi, le projet de Superligue avorté voilà un an revient au pas de charge ce jeudi matin. La raison : la Cour de justice de l’Union européenne a décidé la fin du monopole de la FIFA et de l’UEFA sur les compétitions de football. Ni une, ni deux, le projet de Superligue nourri par le Real Madrid, le Barça et la Juventus a retrouvé du poids. Et déjà une nouvelle version de la compétition est proposée.
Parmi les nombreuses réactions, positives ou contraires, il y a la LFP qui s’est fendue ce jeudi d’un communiqué, dans lequel elle rappelle son attachement à l’UEFA. C’est aussi que la Ligue de football professionnel, tenue pour partie au fonds d’investissement CVC, peut avoir beaucoup à perdre dans le cas de la création de formules dissidentes à l’échelle de l’Europe. Qui pourraient à terme avoir des répercussions sur les championnats nationaux.
Le communiqué de la LFP à la suite de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne
« La Ligue de Football Professionnel soutient sans équivoque les compétitions organisées par l’UEFA. Rien ne peut remplacer la légitimité, la crédibilité et le prestige des compétitions européennes telles qu’elles sont organisées depuis maintenant plus de 60 ans.
Nous sommes très attachés aux principes de mérite sportif qui doivent régir l’organisation de notre sport : que ce soit dans le cadre des qualifications aux compétitions européennes, mais aussi d’une manière plus générale aux principes de promotions / relégations.
Si le football est aujourd’hui le plus grand sport au niveau planétaire, c’est justement parce qu’il a su créer les bases de compétitions simples, claires et transparentes. Rien ne saurait aller contre ce principe intangible qui est de pouvoir donner à chacun le droit de « rêver » et de pouvoir accéder au sommet de la pyramide sportive. »