
Mis en examen le 5 février, Nasser Al-Khelaïfi est soupçonné par la justice française de complicité d’abus de pouvoir, en lien avec le groupe Lagardère, selon une information de l’AFP. Des accusations dont l’actuel président du Paris SG se défendrait et qui pourraient avoir des conséquences sur l’engagement du Qatar en France, d’après RMC Sport, ce jeudi.
La gouvernance du Qatar envisagerait de retirer ses investissements en France, une menace loin d’être anodine, de la part d’un pays qui compte des participations dans de très nombreux domaines d’activités, de l’industrie à l’ingénierie, en passant par le sport, le luxe, l’hôtellerie, l’aéronautique…
- vidéo en coursVI Nations 2025 : Le brief-débrief de France-Ecosse (35-16)16/03/25
- Ligue Europa: Le brief-débrief du 8e de finale retour OL-Bucarest (4-0)14/03/25
- Liverpool - PSG : Le débrief express de la qualification parisienne12/03/25
- PSG-Liverpool : Le brief-debrief de la défaite parisienne (0-1)06/03/25
- PSG - Losc : Le brief-débrief de la victoire parisienne (4-1)02/03/25
- Ligue 1: Le brief-débrief d'OL-PSG (2-3)24/02/25
Le PSG et BeIn Sports en figures de proue
La première chose qui vient à l’esprit à l’évocation du Qatar, est forcément liée au sport, à la fois au Paris Saint-Germain sous gouvernance du fonds Qatar Sport Investment (QSI), ainsi que l’audiovisuel, derrière le groupe média BeIn Sports. Mais le Qatar est beaucoup plus impliqué que cela. Il y a deux ans, quasi tout pile, Business France a publié un rapport détaillant les relations entre les deux pays.
La France était alors la deuxième destination européenne des investissements qataris avec plus de 25,5 milliards de dollars investis depuis 2011, dans 42 entreprises, la plupart ayant du poids sur l’économie nationale avec des participations dans de grands groupes tels que TotalEnergies, LVMH, Accor Hotels ou Airbus.
La France a elle aussi des intérêts au Qatar
Il y a un an, en visite en France, l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani s’est engagé à investir encore 10 milliards d’euros dans des secteurs liés aux problématiques modernes, comme l’intelligence artificielle, la santé, l’aérospatial, le numérique… « Ces investissements iront renforcer les partenariats stratégiques entre nos deux pays », avait alors souligné l’émir, cité par le journal Le Monde.
Dans le sens inverse, la France elle aussi a des intérêts directs avec le Qatar. Selon le rapport de Business France, pas moins de 120 sociétés hexagonales opèrent dans l’émirat, notamment dans les secteurs du BTP, des transports et de l’énergie. Les exportations françaises vers le Qatar ont généré 767 millions de dollars en 2021.