C’était peut-être, ses dernières minutes disputées, ce dimanche, chez les professionnels du football. En Ligue 1, c’est très probable, car Hatem Ben Arfa n’a plus pour lui, le droit à une nouvelle chance, alors qu’il a « vendangé », pour reprendre une expression chère au jargon de la discipline, celles qui lui ont été précédemment offertes. Ce dimanche, dans la foulée du nul concédé à Bordeaux (0-0), le milieu offensif aurait tenu des mots durs à l’encontre de son coach, Jocelyn Gourvennec. Et il se dit, depuis, que le LOSC pourrait rompre son contrat.
De l’OL au PSG, en passant par l’OM ou l’OGCN, des contrats de confiance pour HBA
Cela, moins de trois mois après l’avoir signé pour six mois, et moyennant un salaire estimé proche de 70 000 euros brut mensuels. A 35 ans, c’est son plus modeste, depuis ses débuts chez les professionnels, sous le maillot de l’Olympique Lyonnais. C’est qu’il eut un temps où, malgré l’étiquette d’enfant terrible de la balle, dont il n’a jamais su se défaire, HBA était un joueur bankable. Parce qu’à la hauteur du talent, du natif de Clamart, un joyau du football, mais en dehors, un écorché vif.
L’enfant terrible du foot français s’est engagé pour six mois avec le LOSC
De l’OM jusqu’à l’OGC Nice et même après au PSG, son club de coeur qu’il rêvait de rejoindre, Ben Arfa a profité de rémunération conséquente. Jusqu’à 5,4 millions d’euros brut la saison, avec l’OGC Nice dont il a été l’un des joueurs les mieux payés de l’histoire du club ; derrière Mario Balotelli, un autre comme lui, pétri de talent autant que de contrariétés. Depuis l’expérience parisienne et jusqu’à son transfert libre au LOSC, le 19 janvier dernier, Hatem Ben Arfa n’a signé que des contrats à la baisse. Son dernier devait lui rapporter 70 000 euros brut mensuels jusqu’au 30 juin prochain. Selon les informations qui circulent ce lundi, il ne devrait pas aller au bout.