Tous en baisse. A quelques exceptions près évidemment, il en faut toujours à la règle. Ici, elle porte le nom du LOSC, le seul club de l’élite française (hors ceux venus de la Ligue 2), à avoir vu ses revenus gonfler entre les saisons 2018-19 et 2019-20. Le seul qui, dans le contexte du championnat stoppé avant sa fin au premier confinement, a réussi le tour de force de gagner plus, des recettes de l’opérationnel, c’est-à-dire, sans les opérations, sur le mercato.
Le LOSC, l’exception pour confirmer la règle
C’est que Lille est revenu en Ligue des champions et qu’à cette occasion, les bénéfices tirés de la télé ont explosé. Pas sûr que cette embelli remarquable, après une saison 2019 largement déficitaire, se poursuive en 2021, pour le club nordiste. Il devrait rentrer dans le rang du reste du contingent de l’élite du foot français, car l’exercice achevé a été particulièrement dur pour les finances, entre stades à huis clos et faillite de Mediapro. Et dans le Nord, la masse salariale a flambé, ces dernières années.
2020 annus horribilis pour le monde, notamment sportif
Déjà, en 2020, les clubs ont accusé le coup. Tel que nous l’avons observé, en comparant le chiffres du bilan du 30 juin 2019 à celui du 30 juin 2020 (à voir dans le tableau complet en page 2), l’AS Monaco est celle qui souffre le plus, avec 44,2% de moins de revenus générés, à l’addition des droits télé, de la billetterie, du sponsoring, et des autres produits.
L’AS Monaco trinque, moins l’OM, l’ASSE ou le PSG
L’ASSE et l’OM sont inversement, ceux qui (hors LOSC et clubs venus de Ligue 2), limitent le plus les pertes, à – 7 et – 8% environ, le chiffre d’affaire généré entre les exercices au 30 juin 2019 et 2020. Il est de -15% pour le Paris Saint-Germain qui continue néanmoins à produire quasiment autant de revenus à lui seul, que toute la Ligue 1 réunie ensemble.
Le chiffre d’affaire des clubs de la Ligue 1 (hors marché des transferts)
Club | Chiffre d’affaire en 2020 | Evolution sur 1 an |
---|---|---|
Angers | 27,412 M€ | – 20,9% |
Bordeaux | 54,035 M€ | -24,2% |
Brest | 28,528 M€ | + 69,4% (en L2 en 2019) |
Lille | 95,465 M€ | + 48,6% |